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Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA}

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Lun 24 Aoû - 4:39
Invité
Invité
Anonymous
Imoarai Mayuko
I got the money and the power now,
Always with my wolves gang and my crown now,
Ready to take the city now.
#Alpha
#Mama
#Beastiality
#Flesh
#Money&Power

Derrière l'écran


Pseudo • Chocolat
Fréquence de connexion • Tous les jours ou presque  Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 3179843753
Comment tu es arrivé(e) ici • Je suis Ando Reizo, l'homme des bois qui combat les créatures avec courage Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 3388723186
Un mot supplémentaire • Vraiment navrée de ramener Mayu que maintenant, j'espère que ça va aller  Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 3938176744
ID Card
Nom & Prénom •Etant l’une des fondatrices du clan, elle en porte le nom fièrement depuis des siècles ; Imoarai Mayuko, qui signifie « l’enfant du cocon » , visiblement elle semblerait être prédestinée depuis toujours à être la pierre angulaire de la meute. Toutefois, il y a une autre origine derrière qu’elle seule connaît.  
Date de Naissance & Âge • Née le 8 mai 1 122, ce qui lui fera bientôt 898 ans ; on n'apprend pas au vieux singe à faire la grimace.
Lieu de Naissance • A Torishima, une île très au sud faisant partie de l’archipel de Zunan et officiellement inhabitée ; mais qu’en est-il vraiment ?
Nationalité & Origines • Japonaise, ses papiers sont régularisés tous les siècles ; si on le lui demande, elle répond vaguement qu’elle a des origines sudistes. En réalité, c’est une insulaire aux origines japoniques et à l’ADN non recensée à ce jour.
Statut • Mère célibataire plusieurs fois veuve et divorcée qui a de grands enfants de pères différents qu’elle a donnés à la meute, elle estime que le mariage à présent une contrainte pour la Louve qu’elle est ; et quel loup serait à sa hauteur pour la traiter à sa juste valeur ? Aucun, selon Mayuko. A-t-elle déjà aimé quelqu’un ? Elle semble tellement sans cœur et détachée que ce serait étonnant…ce n’était sûrement pas un homme.
Métier/Études • Nouvelle propriétaire-responsable du Lil Red depuis peu. Juste avant, elle tenait le plus gros marché de paris clandestins de la capitale : elle a fait la passation à l’une de ses filles.
Rôle • Ex-Beta, à présent Alpha. Elle a tué sa prédécesseure, Imoarai Yuriko, juste après le Massacre Rouge, dans un coup monté depuis longue date ; sans regrets.
Créateur • Mayuko a toujours attribué fièrement sa morsure à Imoarai Kyoko - Alpha antérieure et mère de la précédente - pleine de reconnaissance, pour lui avoir permise de la suivre dans cette folle aventure de créer une meute. En réalité, c’est un beau mensonge pour oublier une personne qu’elle a moins appréciée dans sa vie : sa propre mère, Imoarai Chisato, dont elle n’a jamais évoqué même le nom.
Loup/louve • Une louve grise des plus quelconques, clairsemée par endroits ; elle a comme signe distinctif des yeux d’un rouge carmin vif, particulièrement transperçant dans la pénombre.
Arme de prédilection • Sa grosse voix de camionneuse pour annoncer la couleur ; un revolver Chamelot-Delvigne modèle 1892  pour repeindre le présomptueux.
Votre avis sur les autres clans • De base, elle est très fermée à tous les autres gangs, quiconque étant un ennemi s’il n’est pas un Imoarai ; or, depuis que sa prédécesseure l’a déçue, Mayuko a joué sur deux tableaux afin de réunir un maximum de conditions favorables pour la déchoir, réaffirmant son hostilité  aux rivaux et sa xénophobie publiquement tout en étant ouverte au dialogue avec les autres créatures dans le secret. Ce jour fatidique étant arrivé, Mayuko commence à montrer ce qu’elle pense réellement de vous, les autres, retournant sa veste froidement.

Elle n’a jamais pu voir en peinture les nosferatus du Tsunashi-Kai. Que ce soit par leurs attitudes suffisantes, leur transformation macabre, ou par le fait qu’ils dépendent des humains comme ressource vitale eux aussi, ajouté à cela la perte de leurs territoires par ce gang, ils lui sortent par les yeux. Elle compte bien dégager ces arrivistes en premier, estimant que la chance a suffisamment tourné en leur faveur ; une rage encore ardente lorsqu’une blessure dans son dos se ravive par moments.

L’Alpha n’a jamais oublié ce que ces humains malins du Matsuhime-Rengo leur a fait deux siècles auparavant : sa rancune est toujours intacte. Sans eux, l’échiquier actuel ne serait pas ce qu’il est, le Tsunashi n’aurait pas pu s’implanter aussi facilement d’après notre Louve. Qu’à cela ne tienne, leur ascension fut grande, Mayuko leur assure une chute aussi vertigineuse que leurs ambitions. Elle prendra plus de temps que les autres, ils seront les derniers d’un long chapitre humiliant pour la meute.

Contrairement à ses camarades, Mayuko a toujours pris les rumeurs du FK.S au sérieux. Les technologies ne lui ont jamais inspirées confiance, les percevant comme une dégénressence de l’époque actuelle ces rencontres à ditsances sans contact, savoir qu’un gang criminel les dépasse par ce canal est déjà anxiogène, et encore plus de les savoir doté de pouvoir ou magie comme les sorciers et les Méphicents. Cependant, après First Blood et Massacre Rouge, elle s’est rassérénée sur ce qu’ils sont : de ridicules créatures facilement écrasables. Elle leur donne moins de deux ans de survie.

Son opinion n’a jamais changé sur les humains : ce sont des ressources indispensables, tout étant des emmerdeurs incroyables. Mayuko se plaint souvent de leurs lois ridicules et de leur sacro-saint patriarcat, leur bouclier comme tout.

Bizarrement, Mayuko ne prévoit rien en ce qui concerne les Méphicents. Premièrement, parce qu’il y a un imbécile, un sombre crétin dans son camp, qui a décidé de s’enticher du Roi de ces créatures : juste ça nécessite de réfléchir à deux fois avant de tenter quoi que ce soit. Secondement, elle n’accorde que peu d’importance à leur mouvement de révolte…car elle pense qu’ils n’y arriveront jamais.  Personne jusqu’à maintenant n’a réussi à déloger les sorciers de leur citadelle, eux les puissants gangs organisés, alors que peut faire une poignée d’esclaves entravés ? Leur libération ne peut passer que par la victoire d’un clan sur le Matsuren…les ramenant au mieux à l’esclavage par le clan gagnant ou au pire, au retour aux Enfers, périssant avec leurs maîtres sur terre. Oui, Mayuko éprouve plus de la pitié pour eux que de la haine.

Avatar • Ho Hyeon Ju (Jessi)
Imoarai-gumi
 

Anecdotes/caractère

Imposante 🔪 Charismatique 🔪Avenante 🔪 Dynamique🔪 Directe 🔪 Narcissique🔪 Mégalomane 🔪  Triviale 🔪 Vulgaire🔪 Moqueuse 🔪 Hypocrite 🔪 Commère🔪 Impitoyable🔪Féroce 🔪 Têtue 🔪 Dure 🔪Dominatrice 🔪 Exigeante 🔪 Capricieuse 🔪 Susceptible🔪 Vénale 🔪 Sans scrupules 🔪 Manipulatrice🔪 Calculatrice 🔪 Réfléchie🔪 Sanguinaire 🔪 Cruelle 🔪 Revancharde🔪 Belliciste 🔪 Conquérante 🔪 Impliquée🔪 Fidèle🔪 Empathique🔪 Entière🔪 Observatrice 🔪 Partiale🔪 Misandre🔪 Nostalgique 🔪 Bling-Bling

Maman-tigre • Sa famille est sa raison de vivre, et elle a une notion étendue de la famille, comprenant sa progéniture directe et l’ensemble des loups de la meute ; c’est ce qui la portent depuis des siècles, pour eux elle est capable de tous les crimes et de commettre le pire. Tout ce qu’elle fait, c’est pour leur bien, même si ça ne va pas toujours dans leur sens et c’est là que le bât blesse…on est toujours plus dur avec ceux qu’on aime, c’est ainsi qu’elle expliquerait ses actions envers eux. Elle peut sembler insensible mais elle les aime, tous, démesurément, un si grand amour a donc besoin de grands moyens.

Féminazie assumée • A quoi servent les hommes à part ramener de l'argent ? L’Alpha n’a jamais accepté le patriarcat ambiant de la société humaine et elle le fait bien savoir : c’est le monde à l’envers de voir les femmes traiter comme ça ! Elle est toujours choquée et révoltée par l’attitude des hommes à vouloir contrôler ce qu’elles font de leurs corps, elle qui a toujours jouit de sa liberté en tout temps ! Une complète déliquescence qui explique les travers de cette société selon elle ; comment peut-être être équilibrée si on n’honore pas la base ? Les racines de tout être viennent du ventre d'une femme. Si les humains ne lui font ni chaud ni froid, elle démontre une compassion insoupçonnée envers les humaines. Ainsi, elle traite les loups beaucoup plus durement que les louves, en toute bonne conscience, pour leur réapprendre leur place…et il y a du boulot, alors elle n’est pas prête de changer de politique.

Vielle Pie • Mayuko est âgée, Mayuko est mère, Mayuko a connu untel à tel événement, tel fait divers lui rappelle celui de 1850…Mayuko a tout vu tout connu, plus rien ne l’étonne, elle a donc des avis sur tout qui sont sans appel, et devenir la cheffe de la meute a empiré ce trait. Mayuko a toujours raison, parce que c’est la plus âgée, ce n’est pas à discuter ; il est vrai qu’elle est souvent de bon conseil, mais ces anecdotes des temps passés et son arrogance peuvent être pesants.  

Cold Bitch • Dure avec ceux qu’elle aime, autant dire qu’elle est sans pitié envers tous les autres.  Si elle n’est pas ouvertement intraitable, c’est pour mieux piéger son adversaire. Vicieuse et capable de faire des calculs froids, les siècles en ont fait une redoutable stratège de guerre, cherchant à faire le moins de sacrifices possibles et traitant ses ennemis avec cruauté. De manière générale, elle ne laisse que deux issus, quand certains en qu’une : rejoindre ses rangs, ou mourir. Si elle n’était pas tout en haut de la hiérarchie, elle se ferait un plaisir de les décapiter elle-même ; mais elle est Alpha, maintenant son plaisir est de les voir se faire exécuter. On n’est pas en démocratie ici, on est en guerre.

Smart Profiler • Créature naturellement dotée d’un grand instinct, Mayuko a un sens de l’observation exceptionnel, lui permettant de cerner la personne en face en un coup d’œil, son tempérament et son vécu plus ou moins mouvementé dans son regard, et de presque deviner ses qualités et ses défauts au bout de deux minutes de conversation. Elle dit que c’est l’expérience, mais en réalité elle l’a toujours été depuis les débuts de la meute, d’où son rôle de Beta : car elle peut moduler plus aisément que ses paires sa manière de parler selon qui elle en a face, et pacifier les relations des milliers de loups chez elle. C’est pourquoi elle peut sembler hypocrite aux yeux de certains : elle s’exprime juste différemment d’un loup à un autre, d’un delta à un oméga, il faut être plus ou moins rentre-dedans.

Qui aime bien châtie bien • L’Alpha a une manière spéciale de vous témoigner son affection…qui consiste à vous piquer en permanence. Mais il ne faut surtout pas se piquer de colère, parce que c’est affectif ; ni même lui répondre plus fort qu’elle, elle le percevrait comme une atteinte à son autorité. Mayuko taquine, depuis toujours, avec plus ou moins de tact.

Rude & Taugh • Si ça ne marche pas, c’est que c’est nul. On n’est pas à la tête d’un clan avec seulement des idées. Autoritaire et exigeante, Mayuko ne croit qu’aux résultats. Et elle ne ménage personne sur ça, n’attendant que rentabilité et efficacité : elle vous dira toujours les choses crûment, ne vous en déplaise. Si ça doit vous faire mal, vous aurez mal, ça voudra juste dire que vous aviez besoin de ça pour vous remettre en question.

Marche ou crève • Il n’existe aucune autre morale dans ce monde que celle du plus fort pour l’Alpha. Si vous tombez, c’est de votre faute, vous n’aviez qu’à être plus fort. Que ce soit par vos poings ou par votre compte en banque, Mayuko n’a de respect que pour les gens qui ont une puissance active. Aussi, dans les conflits entre membres de la meute, elle arbitre plus qu’elle ne tranche : ce sont des loups, la hiérarchie se régule d’elle-même. Et comme le stipule le code du clan, tes poings sont ta parole. Par conséquent, c’est quelqu’un qui ne lâche rien avec énormément force de caractère.

Money gimme some Money • L’argent c’est la richesse, la richesse c’est la sécurité ; tout ce que cette mère louve espère pour ses loups. Une longue vie prospère, sans ennuis pécuniaires. C’est ce qui l’a attirée dans la gestion, gérer de l’argent, et comment en accumuler plus. Elle en toucher autant qu’en dépenser, elle-même ne se voit pas sans ; et pour elle il n’existe pas d’argent sale, de l’argent reste de l’argent, qu’importe comment il est gagné : ce qui est important c’est le nombre de zéro.

- Ex-Beta depuis le commencement, à présent Alpha, Mayuko a vu passer du monde. D’une force colossale et douée de polyvalence, sa réputation n’est plus à faire ; d’une aura puissante et féroce, les omégas ressentent même sa nature sanguinaire.

- Mayuko n’est pas très physionomiste, mais elle a une mémoire olfactive supérieure à ses congénères, reconnaissant l’odeur de chaque membre de la meute, aussi nombreux et diversifiés soient-ils.  

- Elle a mis très exactement deux cent vingt-trois ans pour savoir lire et écrire le japonais. Elle n’est pas des plus curieuses, connaissant l’histoire de son pays uniquement parce qu’elle l’a vécue. En revanche, elle connaît très bien les lois et les décrets, et elle est très au fait des nouvelles ordonnances qui sortent.

- D’une voix grave, haut perchée et un langage ordurier, dans une tenue jugée vulgaire la plupart du temps, Mayuko est aux antipodes de la femme douce et docile de la japonaise traditionnelle.  Bien qu'elle semble légère et désinvolte, elle est plus maligne et stratège qu’on ne le pense. Elle a du bagout, et est capable de capter les foules dans une grande aisance oratoire.

- Gérer le Lil Red est largement dans ses cordes : Mayuko a beaucoup de sens pratique et d’expérience, elle sait diriger n’importe quelle boîte, surtout en ce qui concerne les charmes et les danses sensuelles ; étant très en avance sur leur temps, le lap dance et le twerk font partie de ses talents cachés. Elle n’hésite pas à briffer les hôtes et hôtesses dans des cours improvisés.

- Sa poitrine n’est pas naturelle, elle porte des prothèses mammaires depuis les années 1980’s ; Mayuko dépensait une fortune monstrueuse en glamours pour avoir la poitrine de ses rêves. Finalement, c’est la technologie merveilleuse des humains qui a fait réaliser son rêve ! Les multiples grossesses ne les lui ayant pas donnés, contrairement à son postérieur ; elle n’a également jamais fait couper ses longs cheveux, qu’elle teint depuis les années 1990’s. Depuis cette même décennie, elle entretient une manucure coûteuse en acrylique, lui permettant d’avoir ses longs ongles de presque 10cm de longueur ; Mayuko a adoré arborer la mode gyaru, ça se ressent encore dans son look aujourd’hui baddie. Elle se maquille tous les jours, cela va sans dire.

- Mayuko a actuellement trois filles, et un certain nombre de fils qu’elle n’a pas reconnus ; les bébés mâles dont elle n’a pas ôté la vie sous le règne d’Imoarai Yuriko, la précédente Alpha qu’elle a tué. Misandre et eugéniste, elle n’a pas supporté d’enfanter le sexe faible, elle qui est très forte, un déshonneur. En tant que femme, elle estime que c’est dans son droit de décider de donner la vie ou pas.

- Vous pouvez demander la main d’une de ses filles, à deux conditions : faire partie de l’Imoarai, et être riche. Ne vous attendez pas à être traité comme un membre de la famille à part entière : vous serez vu rien de plus que le provider de sa fille, son porte-monnaie ambulant.

- Prostitution du corps et mariage arrangé ne sont que des concepts patriarcaux inventés par les hommes pour empêcher les femmes de les manipuler comme elles veulent : Mayuko est au-dessus de ça. Et elles encouragent les louves dans ce sens, comme elle l'a fait.

- Mayuko vit dans un duplexe luxueux et fort lumineux, avec un immense balcon comprenant une piscine non couverte et deux jacuzzi intérieurs, un par étage. Elle y organise régulièrement des pool party rocambolesques qui alimentent les potins de la meute ! Filles, alcool, chicha, saucisses de viande humaine, et de plus en plus des millionnaires humains.

- En tant que créature qui se régénère, son corps n’a pas été marqué par les grossesses, mais Mayuko porte d’autres sortes de marques. Elle porte un tatouage sous le poignet des trois phases de la lune, qu’elle partage en commun avec les autres louves fondatrices de la meute, dont la défunte Alpha Imoarai Kyoko ; au-dessus, plus haut sur le bras, un ancien tatouage du clan qui ne se fait plus, représentant l'étoile du nord, qui était un tatouage de reconnaissance entre eux à une certaine époque, porté précisément à cet endroit ; ainsi que dans le dos, sur l’omoplate gauche, elle porte l’emblème du gang cerné de feuillages ; sur l'omoplate droite, comme une mauvaise symétrie, est visible une cicatrice faite au poignard partant en direction de sa colonne.

- Tokyo ou Kyoto…tout cet archipel leur revient de droit pour la Louve, et il n’y a pas à discuter. Donner à tous les loups une terre libre et sans contraintes est son rêve le plus cher au monde, partagé avec un être cher, depuis huit siècles. Mayuko se refuse à mourir avant de le voir se réaliser sous ses yeux.

- Mayuko a toujours consommé de la chair humaine. Même sous Imoarai Yuriko, elle s’en procurait par des connaissances à un prix exorbitant. Elle a toujours été remontée contre cette interdiction, qu’elle estime être un de leurs besoins vitaux, et qui expliquerait en partie pourquoi la meute a faiblit. Elle va lever incessamment sous peu cette interdiction, et imposer cette consommation progressivement : que la nourriture soit leur force.

- Un secret dont elle voudra enterrer avec elle, est son amour antérieure pour Imoarai Kyoko ; ne le lui avoir jamais avoué avant de mourir est son plus grand regret. Une fois par semaine, depuis toujours, elle entretient sa tombe, honorant sa mémoire…et pensant sa plaie pas totalement refermée.

- Lorsqu’elle éprouve de vives émotions négatives, comme la rage démesurée d’un combat ou une tristesse sans fond, la couleur de ses yeux changent en celles de sa forme lupine.

- Transformée à 17 ans, elle a vu ses traits prendre de l’âge environ tous les trois ans, prenant les traits d’une jeune trentenaire.  Mayuko attribut ce fait au gain d’expérience.

- Mais quelles sont les réelles origines ? C’est un secret tu par elle-même et par toutes les hautes louves. Elles viennent toutes de l’île inhabitée de Torishima ; enfin, c’est comme que l’appelle les humains, les natives et ses habitants l’appellent l’île d’Imoarai. Elle en réalité habitée par une communauté fermée sur elle-même, qui se cache de l’étranger, craignant d’apporter le malheur sur elle, dont les autorités officielles ignorent son existence. Vivant de pêche et de cueillette, c’est une communauté indigène et matriarcale reposant sur un shintoïsme animiste, et qui a le lourd secret d’être une meute isolée. Louves bannies, Mayuko et les autres ont jurées de ne plus jamais y retourner, à une seule condition…uniquement si dans le pire des scénarii la meute aurait besoin de se retirer, mais elles espèrent que ça ne se produira jamais.

- Objectivement, la première Alpha se différenciait de Mayuko par sa finesse ; les deux étaient pareilles en tout point, des femmes barbares d'une dureté cruelle. L'Alpha précédente, la deuxième du nom, plus modérée, voulait rompre avec les traditions criminelles du clan ; ce ne fut pas au bon ton de l'actuelle Alpha.

- Mayuko se sent pleinement prête depuis longtemps à ce rôle : la déception ressentie par Yuriko -devenu sujet tabou- a nourri sa soif de puissance et de redorer le blason oublié de l’Imoarai-Gumi. L’Alpha compte ouvrir les hostilités à ciel ouvert : ce calme est une sombre mascarade qui n’a plus lieu d’être. L’Imoarai reprendra ce qu’il lui appartient, à feu et à sang !



Histoire

D’où est-ce que je viens ? Qui je suis ?

D’où viennent les loups-garous ?

Nombreuses elles sont, toutes ces créatures pleines de savoir et de culture. *Un nuage illicitement chromé s’élève, chaud et flottant comme la vapeur d’un onsen* Mais elles ne portent pas une partie de la mémoire de ce pays, comme moi. Je suis Mayuko, et je suis une Imoarai parce que je viens d’Imoarai.



Leaving the cocoon
1 122 – 1 139

« Aux temps anciens, par un soir où les astres étaient alignés, les Kami nous visitèrent ;
Après leur avoir offert hospitalité durant trois jours, et trois nuits,
Quelques jours plus tard, ils nous envoyèrent leur messager.
De jour, ses cheveux étaient couleur du crépuscule, et son regard contenait toutes les profondeurs de l’océan,
Mais de nuit, ce fut sous la forme d’une louve, aussi splendide que féroce, qu’elle nous offrit la paix éternelle. »

Je doute fortement de la véracité de cette fable, contée par les mêmes qui n’ont plus vus d’occidentaux français depuis ; des siècles plus tard je verrai des européens venir au Japon, ce seront des prédicateurs français qui me confirmèrent mes doutes sur ce conte, les premiers de notre espèce venant de ce pays ; ils ont pu passer par cette île, ça me paraît clair. Mais nous avions grandi avec sans nous poser de questions, moi, ma sœur, et Kyoko. Cernées par les vagues, quand nous ne nous cachions pas à la vue d’un bateau lointain, nous nous entraidions, nous respections les rites, veillées par les doyennes qui gardent notre communauté secrète et très pieuse. Elles gouvernaient notre petite peuplade parce qu’elles portaient en elle le don des Kami.  Ma mère était l’une d’elles.

Je n’ai jamais connu mon père, parce qu’il fut sacrifié rituellement aux doyennes avant ma naissance ; il en sera de même pour celui de ma sœur cadette, Saeko. Je l’aimais bien, c’était dommage qu’elle soit si faiblarde par rapport à moi, je la chahutais souvent, mais je m’en ennuyais très rapidement. Elle m’a laissée quand même un meilleur souvenir que notre odieuse mère…ma mère, elle fut ma première rivale avant l’heure. Il faut dire que j’étais agitée comme môme. Mais ma première amie, ma première alliée, ce fut Kyoko. Déjà, elle se démarquait du reste des filles. Altière, pétulante, c’était déjà une gosse qui savait où aller. Tout le monde lui disait « les Kami seront avec toi plus tard ». J’étais fière d’être son amie, j’étais fière d’être dans le sillage d’une fille aussi prometteuse.

Lorsque vint la dix-septième lune de notre vie, comme toute jeune fille passant de l’enfance à l’adulte chez nous, il nous fallut choisir entre le mariage ou devenir Ookami – nous ne connaissions pas le terme loup-garou là-bas. Ce fut les yeux fermés que je suivis Kyoko. Sauf que le rite initiatique ne se déroula pas comme prévu… Un sacrifice humain y est donné, et lorsque nous la goûtions pour la première fois, sous un nouveau jour, nous et les autres commirent un crime impardonnable. Nous ne pouvions plus nous arrêter, ce fut plus fort que nous…les Ookami décidèrent sans tarder que nous n’eussions plus notre place dans la communauté. Voilà pourquoi Kyoko et moi nous sommes retrouvées ici, avec ses six autres jeunes louves.



The Birth of Wolves
1 139 – 1 598

Je ne me rappelle pas avoir croisés d’autres loups que nous avant que nous y mettions les pieds…oui. *Elle fit une pause, portant momentanément une main sur son front poudré.*Nous étions vraiment les seules de notre espèce à notre arrivée. Un groupe de jeunes louves livrées à elles-mêmes, forcément nous avions mordus un nombre inconsidérables d’humains que nous avions laissés en vie volontairement et involontairement ! En tout cas jamais nous n’aurions pensé mettre un pied sur ces terres, sans la protection des Kami et sans leurs lois. Une parfaite aire de liberté et de jeu s’étirait devant nous, et quelles ne furent pas nos surprises !

Ces humains-là à l’organisation déroutante, extrêmement hiérarchisée, et marquée vestimentairement : nous avions l’air de belles ahuries en face d’eux, bien plus couverts que nous. Belles, c’était le mot, parce que je n’avais jamais vu de faciès aussi hideux et ridé ici que dans notre île. Nous prîmes surtout conscience à quel point nous étions différentes. Ce qui nous frappèrent déjà à l’époque, c’était l’omniprésence systématique de l’homme dans toutes les sphères de la société, y compris dans une simple conversation ; c’était déconcertant, autant pour nous que pour eux qui nous trouvaient bien véhémentes…nous sommes donc rester entre nous très longtemps, à vivre de vols de leur nourriture, leurs bêtes, quand nous ne les pillons pas.  

Ça aurait pu rester des décennies comme ça si nous n’avions pas croisée la route de ce groupe de bakuto, comment ils les appelèrent. A partir de ce moment, la vie ici devint plus intéressante. *Un nouveau nuage opalescent apparut avant de disparaître très rapidement, suivi d’un battement de cils.* Ils étaient un groupe d’hommes, nous étions un groupe de femmes ; ils étaient jeunes, sur les routes, comme nous, ils moins conventionnels que leurs pairs et aussi désinvoltes que nous ; nous nous sommes bien trouvés. Ils jouaient à ce jeu, avec des pions et de l’argent, qu’ils nous apprirent sans mal : c’est ce qui a brisé la glace, faisant fi de nos attitudes altières et notre accent énigmatique. Ils savaient aussi peindre sous la peau ; leurs techniques et leurs peintures corporelles nous fascinèrent, autant qu’ils l’étaient envers nous. Nous partageâmes un bout de chemin avec eux. Nous avions beaucoup ri, mieux compris les ressorts de leur société en les fréquentant, et appréciaient nos premiers contacts physiques dans leurs bras ; ils nous faisaient oublier temporairement nos douleurs éprouvées la veille. Mais ils n’avaient compris comment ça se passait avec nous. C’est nous qui les avions choisis, et non l’inverse. Ce petit différent nous contraint à faire un tri, consistant à garder les coopératifs et manger les éternels récalcitrants.  Ah nous n’aimions pas parler longtemps à l’époque ! Et ceux qui restaient, s’ils s’avisaient à fuir, tu sais ce qu’on leur faisait… ? Yubitsume ! Couic !

Leurs biens et leur soumission acquises, nous reprirent les routes, arnaquer tous ceux avec une bourse avec nos parties de jeu truquées.  Mais l’équilibre dans notre petit groupe se tissa lentement, prenant deux bons siècles ; le problème n’était pas les hommes, mais de nous. Nous devions apprendre notre place, nous aussi. La lune, les hormones lupines, le cycle menstruel, les transformations régulières, et maintenant le partage des hommes, mettaient à mal nos humeurs extrêmement changeantes et imprévisibles ; je trouvai très vite mes rivales, qui le resteront même après que le clan sera créé. Les tensions et les bagarres éclataient dans des violences surréalistes pour nos humains mâles…parmi eux, se trouvait celui avec j’ai fais ma première fois. Il était resté. Il n’avait d’yeux que pour moi, ce grand mince ; et je gardais une certaine affinité avec lui. Il m’inspira assez confiance pour en faire mon premier mari, le premier d’une longue série : il mourut dix ans plus tard d’une pneumonie, un an avant le suivant. Cela tomba très bien, cela me permit de me lier à un Ashikaga, du clan du shogun actuel, tout comme Kyoko.

Kyoko s’était véritablement imposée comme notre leader, notre cheffe à nous toutes, mettant notre ego à plat par sa simple présence. Elle était notre Alpha légitime, comme nous n’en aurons plus jamais…maligne, avant-coureuse, d’un instinct hors normes, elle avait compris avant nous comment les hommes s’organisaient pour contrôler le royaume entier. Nous en avions discuté de longues heures…les hommes sont naturellement insatiables et violents, ces terres allaient trembler. Kyoko avait raison : nous ne pouvions pas rester d’éternels itinérants, les ressources seraient trop maigres au bout d’un moment. C’est pourquoi nous nous sommes mis en route pour Heian-kyô, qui s’appelle maintenant Kyoto, dès l’automne 1340. Nous n’en bougerons pas avant un long moment. Nous avions le contrôle total sur notre nature, ça nous aidera pour la suite. Ainsi, dans la cité de l’Empereur et du Shogun, nous émerveillâmes ses habitants, mêlant des danses pendant nos parties de jeu, avant d’être repérées et invitées à égayer les dîners de ces dignitaires.

Bien que cette société nous dénigraient -et nous dénigrent toujours- nous restons des créatures, qui plus est des créatures femelles : nous sous-estimer sera toujours la plus grande faiblesse de l’homme. L’humain mâle a eu tort de mettre sous contrôle la sexualité féminine et d’effrayer ses femmes sur son pouvoir : car nous ne craignons rien, et c’est ce que nous utiliserons contre lui pour obtenir tout ce que nous voulions plus tard.

Lorsque les guerres d’Ōnin éclatèrent, nous savions que les Ashikaga tomberaient. Entre leur pouvoir amenuisé et leur descendance lamentable ou lacunaire dont j’ai lourdement fait les frais, il était clair que nous ne pouvions plus compter sur eux. Ces conflits nous auront au moins initier à l’art de la guerre pratiquée par les humains, derrière l’épaule des maris de mes congénères. Comme tu le sais, ce n’était pas une période très calme. Les tensions revinrent. Mais nous avions notre Alpha : c’est elle qui a senti le terrain. Grâce à elle, nous avions fait le choix le plus judicieux que de toute notre histoire, et qui va nous permettre de survivre aux tumultes de l’Azuchi-Momoyama : rallier le clan Oda.

*Après une longue pause, pendant laquelle deux verres ont été déposés, remplis du liquide dorée d’un whiskey japonais.* Jusqu’ici, nous n’étions pas encore une réelle meute ; je dirais que c’était comme…les balbutiements de notre clan. Il prendra forme à la fin de cette guerre-ci.*La Louve presque millénaire porte un des verres à ses lèvres rouges et pulpeuses avant de continuer. Le liquide descend bruyamment dans sa gorge. *

On n’aurait pas pu compter sur personne d’autre que Kyoko à ce moment-là…l’idée d’usurper les derniers bons soldats des Ashikaga en échange du soutien des Oda, en même temps d’aller courtiser les généraux du daimyo Oda jusque dans les camps militaires, celle d’engendrer nos premiers loups-garous mâles pour monter notre propre armée, qui a contribué aux victoires d’unification et nous a apporté un bon pécule…et l’audace de se faire répudier par nos époux Ashikaga pour être plus accessibles, nous ‘’une famille de femmes’’, riches et devenant puissantes. Ce génie, tout en étant enceinte, Imoarai Kyoko fut une louve et une Alpha exceptionnelle, malgré ce qu’en dira sa fille qui est née pendant la guerre la plus significative pour nous…d’une bravoure et d’un courage grandiose, elle m’a surprise, donné espoir, elle m’a beaucoup appris en passant par toutes les émotions selon la conjoncture des choses. Jusqu’au bout, jusqu’à la bataille de Sekigahara, Kyoko a mené nos affaires d’une main de fer, sans quoi je ne pourrai pas dire aujourd’hui : nous avons gagné nous aussi dans cette bataille, nous avons reconstruit notre pays !!



A Family is Born
1600 – 1800

Enfin, l’Imoarai-Gumi que vous connaissez est naît !

On avait accumulé tellement de richesses à la fin de ces événements…on avait à la bonne les clans de samouraï gagnants, des terres issues du partage avec eux ; et on avait enfin des hommes lycans, c’est ça que j’appelle une vraie meute !! Oui, nous nous sommes fait un sacré butin sur cette guerre nationale, sans compter les innombrables prisonniers…et un statut !! Vous étiez rien sans un statut à cette époque, et ce n’était pas donné à tout le monde d’être un machi yokko ! Protecteurs des villes et les serviteurs du Shogun, le nom d’Imoarai était connu, reconnu et craint !

C’est le début d’une période faste pour nous…j’en ai les larmes aux yeux quand j’y repense. *Après un instant de pause.* Nous avions tout ce qu’il nous fallait pour construire notre patrimoine éternel qui nous tenait à cœur[/b] depuis, au moins, le siècle dernier…nous avions pu avoir notre mon, qui a très peu changé aujourd’hui, mis par écrit notre code d’honneur, organisé nos loups par facteurs d’activité…car nous avions des terres, sur lesquelles vivaient des humains à notre service désormais. Nous avions pu fait construire notre château de résidence, quelques autres châteaux secondaires dans plusieurs villes, et notre quartier général dans Heian même, qui s’étalait sur tout une longue rue. Et oui, à l’époque, nous étions deux fois plus nombreux comparé à maintenant, qui tenons dans un seul building. La Pax Tokugawa régnante, elle nous a facilité les choses. *Un autre moment de pause* Nous avons aussi lancé les grandes directions de notre clan, comment voyons-nous notre meute dix siècles plus tard…ce fut un moment fort, la création d’Imoarai-Gumi.

Nos étendards flottaient partout, les humains nous fréquentaient sans craintes et nous aimaient… ! Notre réputation guerrière les ayant conquis…« Fort comme un Imoarai. » qu’on entendait partout, c’est eux qui avaient inventé ce proverbe, pas nous ! Ce fut la bonne période aussi pour nous marier avec un loup de la meute, Kyoko et moi, pour que notre image de clan-pilier soit renforcée ; et nous ne l’avions pas fait qu’une fois. Oh mais nous ne sommes pas des humaines, ce n’est pas un modique bout de parchemin qui nous maintiendraient en laisse, surtout avec les seigneurs d’antan ! Restant en contact avec eux, nous entretenions régulièrement nos liens plus que courtois, en fastes banquets, et ce à raison de trois fois par semaine. Voyez que nous ne manquions pas de moyens ! *Elle eut un grand éclats de rire.* Il n’y a pas de secrets avec les hommes si vous voulez qu’ils vous couvrent de cadeaux ! Et ces grands généraux Asakura, Tokugawa, Takeda, et tous les autres prenaient grand soin de notre clan… !  Eux qui avaient le privilège de toucher « aux plus belles femmes du pays »…la réputation de notre charme était passée légendaire dans la cité impériale.

C’est dans cette période prospère pour nous qu’Imoarai Yuriko est née… *Elle s’interrompt, passant un index manucurée près de son œil, humide.*   Je venais de perdre, encore une fois, mon bébé en couches, ce que je souhaite à aucune femme au monde, de quelque créature que ce soit, mais les soins n’étaient pas avancés comme maintenant…Kyoko n’a pas connu cela, j’en étais très heureuse, et encore plus lorsque j’ai tenu dans mes bras, sa fille, qui je pensais qu’elle serait la nouvelle Kyoko adulte, projetant déjà sur elle toutes les qualités de sa mère…j’ai vraiment aimé Yuriko, comme ma propre fille. Kyoko lui a donné une exemple parfaite, exemplaire, digne de toutes les grandes louves…je ne comprends toujours comment Yuriko a pu tourné le dos à tout ça. Ne parlons pas tout de suite de choses qui fâchent, revenons à la meute.

Ils ont tous fait un travail remarquable, ne les oublions pas. Les prisonniers de guerre et leurs familles furent nos premières marchandises humaines, ouvrant nos premiers bordels et marchés noirs dans l’ombre de nos activités publiques. Nous taxions aussi les humains locaux, officiellement en impôts avec l’accord du Shogun donné facilement, et officieusement en raquette.  Nous nous intéressions à l’importation, notamment en opium et autres opiacés, envoyant nos premiers loups à l’extérieur…mais le Sakoku nous a coupé l’herbe sous le pied. Qu’importe, ce n’était que parti remise.

J’en ai retenu mes meilleurs souvenirs, de cette époque-là…nous, clan de loups, forts et influents dans un monde d’humain, faible et patriarcal, avec Kyoko…qui sait ce que nous serions aujourd’hui si ça avait pu continuer comme cela ?  Encore plus grands, je vous le dis !!



The Beginning of the Fall
1 800 - 1945

Nous n’avions pas vu les choses venir. Nous n’avions pas su anticiper ce qui allait nous arriver en les sous-estimant, eux…les membres de la nouvelle organisation du Matsuhime-Rengo. Les sorciers et sorcières ont existés de tout temps et de partout dans ce monde, ce n’était que des marginaux d’un autre genre, nous n’avions pas jugé utile de nous en méfier…pas une seule seconde nous n’avions soupçonné l’importance qu’ils allaient avoir sur la classe politique, et finalement sur nous.

Le début de ce siècle présageait du bon pour nous, en donnant naissance à ma fille aînée…un heureux événement qui fut le deuxième plus beau jour de ma vie. Je ne me souviens plus avec qui, les pères de mes enfants n’ont aucune importance à mes yeux, seule moi les élève de toute façon. Je les voyais déjà devenir les meilleures amies pour la vie, ma fille et Yuriko. Mais tout a bien changé…le monde a bien changé.  

Comme je le disais, nous ne nous étions pas inquiétés de l’arrivée du Matsuren dans le paysage…même si certains se sont assis à notre table. Si nous savions qui ils étaient et ce qu’ils préparaient, bien sûr que nous n’aurions pas fait cette folie d’inviter ces messieurs à notre banquet !!! Ils ont bien mangés à nos frais ces beaux-parleurs, cette tablée de traîtres.  Nous voyons qu’ils faisaient la cour, comme nous l’avions fait avant eux, nous n’y voyions rien de mal à ça, c’était le jeu de la cour. Seulement après, des rumeurs grandirent à notre égard, de plus en plus fortes d’année en année…

Les humains commencèrent à nous tourner le dos, à parler mal de notre clan, de dire que nous étions une plaie, une épine douloureuse dans leur cité...il est vrai que nous les exploitions un peu durement, que nous pouvions parfois être rudes, que notre double-taxation était un peu élevée pour certains, que parfois les paysans mangeaient mal à cause de nos festivités…mais quelle mouche les prenait pour s’en rendre compte que maintenant ?! Nous faisions ça depuis plus de deux cent ans !! Leur travail en échange de notre protection, ils le toléraient bien jusque-là… ! Mais nous ne pouvions plus rien y faire, notre histoire d’amour fut belle et bien finie avec eux dès que nous furent pour eux que des burakumin.

On a su plus tard qui était la mouche, la perfide mouche qui virevoltait autour du shogun : ils ont tous par la suite présenté leurs plus « humbles excuses » en nous offrant la tête de ce rat de Mizushima ; ce Mizushima-là, qui en mauvais chef les aurait obligé à fomenter notre déchéance, malgré eux, les pauvres…en attendant, ils ont fait remonter progressivement toutes nos exactions, en pseudos enquêtes « sur les mystérieux bandits qui terrorisent les habitants d’Heian-kyô » pour le bien de la cour… ! Ils ont découvert notre véritable nature et ce que nous faisions sans difficulté, vous vous en doutez bien. Nous nous apprêtions à leur déclarer la guerre derrière les rideaux, lorsqu’ils firent emprisonnés et exécuter nos premiers loups publiquement ; malheureusement, nous ne mirent pas nos projets en action, car un autre malheur, plus grand encore, nous a frappé…

Aujourd’hui je peux appeler un malheur, oui…parce que l’avènement de Yuriko a été tout sauf un miracle !!! J’ai assisté aux tensions entre la mère et la fille, et ce n’était pas pour me plaire…quand vous aimez profondément deux personnes qui ne s’entendent pas, que pouvez faire ? Elle n’était malheureusement pas ma fille, je n’avais pas non plus de prises assez puissantes pour lui dire quoi faire… *Une pause s’imposa d’elle-même ; le temps de remplir à nouveau les verres qui s’étaient vidés. Mais la Louve ne reprend pas tout de suite ; elle se sert, deux fois à la suite.* 15 novembre 1 824, je m’en rappellerai toute ma vie.
Yuriko a accepté de parlementer avec les sorciers, contre mon avis, avalant toutes leurs couleuvres, la verte, la rouge, la bleue…croyez-moi que sous sa mère ça ne se serait pas comme ça !!  Ils ont pu grandir tranquillement dans l’ombre, sans être gênés par nous…plus personne ne répondit à nos invitations, nous n’étions plus invités non plus, et quand le bakufu tomba, ce fut la fin pour nos derniers alliés. Nous perdîmes nos statuts et nos privilèges, les habitants retirèrent nos drapeaux ; nous gardions nos terres, mais nous nous rabattions sur nos commerces illégaux. Une chose positive qui sauva un peu nos affaires, fut la fin du Sakoku…il était temps ! Sans le commerce extérieur, nous aurions pris le chemin de la ruine pour couronner le tout !

Ils étaient malins ces sorciers…je suis sûre qu’ils ont aussi manipulés le nouvel empereur, celui qui inaugura l’ère Meiji : parce que c’est comme s’il faisait tout pour nous freiner celui-là !! Premièrement, monsieur l’Empereur s’est pris d’une fantaisie en déplaçant la capitale à Edo…je comprends l’appel de la mer, mais tourner le dos à une cité aussi historique qu’Heian, je n’ai jamais compris, enfin c’est comme ça.  C’était quand même quelque chose de déménager tout un clan…alors une meute, imaginez. C’était un parcours de tous les risques, le voyage d’une centaine de louveteaux de moins de deux ans comme ma fille... !

Et puis vint la collaboration avec les étrangers occidentaux, et l’entrée de notre pays dans des conflits mondiaux qui dépassaient le bon sens…on n’a pas été totalement perdants pendant ces temps-là de guerre, mais ça aurait pu être pire. Heureusement que Yuriko m’a consultée et écoutée pour les affaires, parce que cette petite incapable nous aurait fait couler comme Pearl Harbor. Ça ne lui aurait jamais venu à l’esprit de profiter des nouveaux territoires du Japon en Chine et en Corée pour nous ramener de la marchandise humaine de là-bas… ! C’était la dernière aubaine pour en profiter, parce que tous les papiers signés avec les américains plus tard, c’est une chose dont on ne pourra plus refaire. Je me suis sentie comme Kyoko à ce moment-là, parce que j’ai enfanté ma deuxième fille dans l’entre-deux-guerres.


W’re falling, and I can’t do anything to save you
1945 – 1992

Nous aurions pu reprendre du poil de la bête si une autre espèce n’avait pas débarqué en ville…ou peut-être pas en fait. Yuriko n’avait pas fini de me décevoir…dans tous les cas, nous avions très mal géré leur venue, nous mettant encore plus en difficultés.

Le commerce extérieur nous avait bien rapporté, grâce à nos membres établis hors de l’archipel, et le contexte de guerre nous a permis de faire choux gras dans la prostitution ; nos braves soldats japonais trouvaient réconfort chez nous, avec nos belles demoiselles rapportées des colonies chinoises et coréennes, ahah… !

Mais chez nous, ça n’allait pas. Depuis un moment, Yuriko a eu la bonne idée d’interdire que nous consommions de la chair humaine…en plus d’avoir tuée ma tendre amie, elle ne pouvait pas plus m’atteindre que ça. Manger les humains est notre raison d’être, ce qui nous met au-dessus d’eux, ce qui nourrit notre corps mieux que tout autre nourriture…c’est totalement contre-nature ce qu’elle nous a imposé…toute sa politique de meute fut contre notre nature de loup et à l’opposé de ce qu’on lui a enseigné. Tss, si je n’avais pas l’âge que j’ai et mon caractère bien trempé, je me serais conformée comme les autres…fallait bien que quelqu’un garde toute sa tête ici !

Il n’y a pas à chercher midi à quatorze heures pour comprendre comment les vampires de Tsunashi-san ont fait leur place : nous en bas, les loups, qui nous démenions pour faire survive nos commerces, nous déjà affaiblis par les carences alimentaires et mal dirigés par une Alpha qui fuit le conflit…et les sorciers observant passivement dans leur tour d’ivoire. Nous perdîmes ici comme ailleurs nos opiacés…un coup dur qui me laissa particulièrement amer, notamment un soir à Shinjuku, face à celui qui spoliera nos dernières réserves, nous chassant à tout jamais de ce quartier. Plus de ventes de substances illicites, plus de ventes d’organes aussi vu que Yuriko ne veut plus éventrer un seul humain…acculés par les vampires au sud et les sorciers à l’est, nous nous sommes carapatés à Taitô. Yuriko trouvait cela très bien, voulant développer surtout le proxénétisme et le marché de la nuit…forcément, c’était une de nos dernières cartes à jouer !!!

Les humains avaient eu eux aussi envie de reprendre le contrôle de leur ville apparemment…cette loi anti-gang en 1992 fut le pompon ! Vivre cachés, on a fait que ça depuis cette satanée loi… !




Look What You Made Do
1992 – 2020

Ce n’était plus possible. Nous ne pouvions plus continuer comme ça. Je ne comptais pas laisser Yuriko coulait la meute, notre clan qui a une histoire et une tradition plus marquante qu’elle-même !!

J’aurais préféré ne pas devoir faire ça, j’aurais préféré qu’elle m’écoute davantage, sans qu’elle compte en permanence sur moi, j’aurais préféré…qu’elle soit comme Kyoko. J’ai manqué de sagesse, j’ai oublié que comme elle, je ne suis pas comme ma matrone. Mais je tenais beaucoup plus compte qu’elle les anciennes, surtout qu’elle était entourée de grandes guerrières-stratèges telles que sa mère ou moi…! Ce nouveau clan était encore faible, nous aurions pu l’annihiler si nous les avions attaqués directement, mais Yuriko fut aussi passive que le Matsuren…mais nous n’avions pas de problèmes internes comparé à eux. Non, elle voulait uniquement qu’on se défende, malgré mes supplications d’offensives, elle ne voulait rien…elle voulait qu’on soit comme maintenant, un ménage à trois dans la ville. Comme c’est beau.

Mais nous ne sommes pas restés que trois, c’est ça le problème ! Les rues trop calmes attirent les p’tits malins, toujours ! Quand j’ai entendu les acronymes du FK.S, j’ai vu rouge qu’elle balaye ce que nos espions nous rapportaient : un quatrième clan est arrivé et c’est tout ce que ça lui faisait ?! Humains ou pas, j’en avais des crampes d’estomac à l’idée de devoir encore partager un bout territoire pour ‘’l’équilibre’’ de la ville !!! C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase !!

C’est là que j’ai arrêté de me prendre la tête avec elle, et d’envisager de prendre sa place. Mes filles étaient enfin assez fortes pour m’aider. Si tu comptes, ça faisait presque quinze ans que je projetais ce combat. Quinze ans à trouver mes sbires, mes fervents, mes alliés, tous celles et ceux qui ne sont pas satisfaits avec la direction de la meute et qui espèrent mieux. Ce jour est arrivé il y a peu, sonnant le glas pour de nombreux FK.S, qui en vérité, ne sont pas si menaçants que ça ; nous ne savons toujours pas ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent à l’heure actuelle, mais ça n’a aucune espèce d’importance. Au fond, ça ne reste que de la bleusaille : Yuriko ne s’est même pas bougée pour régler ça… !



Bringing wolves back again
Nowadays

J’ai battu Imoarai Yuriko le 8 juin 2020, tous les loups devraient retenir cette date.
Car ils n’auront plus jamais d’autres Alpha que moi, moi Imoarai Mayuko, l’enfante de la meute, la fille des mers, jamais tombée, je suis la cheffe qu’il ont besoin depuis longtemps ! Nous ne sommes pas des cadavres ni des humains, nous sommes de fières et redoutables créatures, nous avons besoin d’espace pour vivre, ce quartier ridicule ne saurait nous suffire ! La semaine qui a suivi mon combat victorieux, j’ai donné une réunion dans laquelle j’ai établis les nouvelles directives.

Notre objectif : prendre la capitale.
La tête de ce pays est Tokyo, en prenant le contrôle, on possède le pays.
Nouvelles lois : réaffirmation du code d’honneur, qu’on le placarde dans tout le quartier général, qu’il soit bien clair dans l’esprit de tout le monde. Je ne doute de personne, mais c’est clair qu’ils ne sont pas tous au parfum du clan. Interdiction de manger de la chair humaine abolie ; j’ai déjà recontacté nos membres à l’étranger pour les informer et de se mettre à la recherche de miséreux humains. Un esprit sain dans un corps sain, nous en avons besoin. Intimidations régulières en territoires ennemis : il y en a marre qu’ils se pensent vivre en paix. Ils sont chez nous, ils doivent le savoir. Opérations commerciales : je prévois une guerre, il nous faut engranger de l’argent, beaucoup, dès maintenant.

Parlant de la guerre, je leur ai dévoilé les prochains territoires à reconquérir au nord. C’en est assez de se contenter d’un morceau de ville, nous valons mieux que ça. Yuriko et ses partisans éliminés, j’ai mis les miens en place, ils me suivront jusqu’au bout de sûr. Des places sont encore vacantes, mais je verrai ça plus tard.  

Tant que je serai, l’Imoarai ne mourra jamais.  Avec un sabre et un rouge à lèvres sous les néons, sur ma parole et mon honneur de mère Louve.


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Lun 24 Aoû - 12:27
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Invité
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Maman loup ♥ /sorsloin

Mayuko est enfin là **
Et sa fiche est tellement agréable à lire ~ J'adore son caractère Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 1687015808
J'ai hâte qu'on commence à parler de lien pour Moki et Haku Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 578721815

Ah et j'oubliais le plus important ~ Rebienvenue sur le forum ♥
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Lun 24 Aoû - 12:45
Invité
Invité
Anonymous
Eh bah ENFIN! Je pensais qu'elle débarquerait jamais celle-là Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 3388723186 ça va être folklo sur le forum ~ Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 2981495517
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Mar 25 Aoû - 12:50
Invité
Invité
Anonymous
Comme j'aime ta plume à toi aussi, olalalala. Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 2218265724
Tu nous fais VRAIMENT un super perso' là, j'adoooooore l'intégralité de Mayuko. Je sent que ça va être fun tout ça.

Re-bienvenue du coup et vivement un rp toutes les deux ! Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 1687015808
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Dim 30 Aoû - 20:32
Hayashi Kazuo
Admin Crazy
Hayashi Kazuo
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Influence : 7296
Date d'inscription : 04/11/2019
Âge : 27 ans
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Emploi/études : Esclave de Katsumi
Humeur : Vengeresse

Bienvenue officiellement sur le forum avec ce nouveau personnage Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 1687015808 Il n'y a pas à dire notre nouvelle Alpha en jette Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 23863726 Ta plume est encore une fois très fluide, pas du tout ennuyeuse. Quant à la fiche, elle est bien fournie. J'ai apprécié que tu mêles l'histoire du Japon à celle des loups, après tout Kurasa est une réalité un peu alternative dont la référence est notre monde réel. En tout cas, ça va faire du bien à la meute d'avoir enfin leur chef Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 3179843753 Depuis le temps que tout le monde attendait Mayu, ils vont être contents XDDD Amuse-toi bien avec elle Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 4146548944 Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 1687015808 Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 660874757 Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 2520681182

Il va vous falloir désormais trouver vos marques, voici donc un peu d'aide sur les priorités Un téléphone peut toujours être utile afin d'être joignable, c'est par ici que ça se passe ! Vous êtes libre de créer une fiche de liens pour en trouver avec vos nouveaux voisins(n'oubliez pas de la tenir à jour merci Imoarai Mayuko ˗ The Baddest Wolf Queen you ever seen {ALPHA} 578721815) ou bien de procéder par MP si vous préfèrez manœuvrer dans l'ombre. Si vous avez besoin d'un endroit où travailler, de changer de groupe ou bien de vous multiplier, le bureau des applications est fait pour cela. Il existe également un petit sujet afin de signaler les rps finis, vous seriez un amour d'y penser. Quant aux ralentissements et aux absences, tout est dit ici. Surtout, n'oubliez pas de vous amuser, c'est le plus important
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