-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

To dazzling darkness ▽ Yama

 :: Présentations Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Sam 25 Avr - 16:18
Invité
Invité
Anonymous
Kurayami Yama
Love, pain, sorrow, anger, joy. What did you feel here?
#Fils aîné
#Dissident
#Philosophe
#Débauché
#Empoisoneur

Derrière l'écran


Pseudo • vous savez
Fréquence de connexion • déjà
Comment tu es arrivé(e) ici • tout de moi
Un mot supplémentaire • To dazzling darkness ▽ Yama 3860337181.
ID Card
Nom & Prénom • Kurayami Yama. Dernier représentant d'un très ancienne lignée de sorciers dont le nom est à tout jamais perdu. Yama, la montagne mais également le dieu hindouiste de la mort et des enfers, équivalent d’Hadès chez les grecs.
Date de Naissance & Âge • Le millénaire. Et encore tant de belles années devant moi. Éternellement figé dans la trentaine. Né sous le règne du 68ème empereur Go-Ichijō, pendant l'ère kannin. Époque des magouilles des Fujiwara, le 17 Avril 1020.
Lieu de Naissance • Quelque part dans la campagne alentour de Nara au Japon.
Nationalité & Origines • I'm magical, bitch. Maman était une sorcière et moi aussi. Japonais autrement. Papa on ne sait pas spécialement qui c'est. Un amour éphémère de passage pour ma mère.
Statut • L'amour a bien failli avoir ma peau, plus jamais. Coeur de pierre désormais.
Métier/Études • En éternel apprentissage spirituel et philosophique. Fabriquant de remèdes de sorcières selon certains, expert en médecine chinoise traditionnelle pour ceux étant plus rationnels. Mais surtout gérant du Kasumi, établissement de débauche et plaque tournante de la drogue dans la capitale nippone.
Rôle • Fils aîné de toute la smala de vampires résidant à Tokyo. Premier né du créateur, qui à vrai dire venait à peine d'accéder à l'immortalité lui aussi. Mon rôle d'aîné voudrait que je donne l'exemple à mes frères et sœurs mais peu ont d'intérêt a mes yeux. Enfant dissident donc. Mais tout de même à la tête du trafique de drogue à Tokyo, agissant dans l'ombre. Le dealer au coin de la rue travaille pour moi, même s'il n'a aucune idée de qui je suis.
Créateur • Je n'avais pas de père de mon vivant, seulement une mère. Alors l'autorité paternelle ça me passe au dessus. Surtout qu'il n'était encore qu'un nouveau né lui aussi, quand j'ai été créé. Autant dire que je n'ai pas spécialement de respect pour lui, nous sommes régulièrement en conflit lui et moi. Le plus terrible pour lui dans cette histoire, c'est que nous sommes à force égale... Il a surement peur que je ne le tue pour prendre sa place à la tête de la famille un jour où l'autre. Mais ça ne m'intéresse pas spécialement et je ne compte pas régner en despote. Du moins, pas chez les vampires. Je n'ai pas envie d'avoir à gérer tout un tas d'enfants, mes frères et sœurs me suffisent déjà amplement.  
Forme animale • Un mamba noir. Venin mortel, hautement létal. Le serpent venimeux le plus rapide et le plus long du monde. Pas le plus toxique, mais cependant il est celui qui décharge le plus de venin à une morsure, entre 7 et 8 millilitres de pur poison, au lieu d'environ 1 ou 2 pour les autres espèces.
Groupe sanguin préféré • O+, assez rare mais légèrement sucré.
Arme de prédilection • Mes crocs, venimeux ou vampiriques. Autrement le poison. Une arme de femme a ce qu'il partait mais pratique pour tuer sans laisser de traces si l'on sait s'y prendre.
Votre avis sur les autres clans • Ils m'importent assez peu. Je pratique le business avec certains autres surnaturels et j'essaye de faire en sorte que mon bar soit une sorte de zone neutre en plein territoire vampire. Un endroit où nous sommes tous dans l'illégalité... Donc prenant les mêmes risques vis à vis de la justice des humains. Tant qu'ils ne représentent pas de danger pour moi et les autres vampires, je ne leur cherche pas d'ennuis. Nous avions eu quelques petits accrochages avec les loups il y a quelques années, mais les choses semblent s'être calmées. Désormais, ce sont avec les sorciers que nous sommes en froid à cause d'un artefact....
Avatar • Ruki - the gazette
Tsunashi-kaï
 

Anecdotes/caractère
Dissident ▽ La première chose que l'on remarque chez Yama, c'est cette tendance à l'indépendance. Cette envie de dire tout le temps non également, juste par simple esprit de contradiction. Refuser toute autorité, embrasser le chaos et l'anarchie, plutôt que d'obéir aveuglément. Penser par lui-même et refuser toute contrainte. Les vampires sont au sommet de la chaîne alimentaire après-tout, n'est-ce pas ?.... 
Snob ▽ On pense que le patron du Kasumi est un alcoolique. Toujours un verre de vin rouge à la main, et cet air hautain sur le visage. Le sourcil levé qui juge tous ceux passant sous son regard. Qui trouve grâce à ses yeux ?... À vrai dire, assez peu de gens. Ils se comptent sur les doigts d'une main, et les siècles d'ancienneté ne l'ont pas rendu plus tolérant : au contraire, Kurayami est un snob qui n'accorde sa confiance qu'à quelques personnes rigoureusement sélectionnées.
Méfiant ▽  Trust no bitch. Yama suspecte rapidement les gens de trahison. Comment le blâmer, étant donné son passé... Mais le vampire n'en parle que rarement. Certaines informations pourraient dévoiler ses quelques faiblesses et entraîner sa chute. C'est avec une précaution chirurgicale que le vampire choisis ses rares alliés, à qui il ne divulgue que quelques informations. Et avec froideur qu'il se débarrasse des gens trop suspects à son goût.
Mystérieux ▽ A ce qu'il paraît ça fait son charme. On ne sait pas grand chose de Yama. Certains prétendent le connaître, mais en y réfléchissant, on se rend vite compte que tout cela est assez superficiel et vague. Personne ne sait vraiment qui il a été, ni ce qu'il a fait pendant un millénaire entier. Seulement quelques brides ont été racontées, et encore, on est généralement incapable de le vérifier. Certaines histoires se contredisent, d'autres essayent d'assembler les pièces de ce puzzle complexe. Kurayami est une énigme. 
Blessé ▽ Ce que personne ne sait, en dehors du créateur, c'est qu'à un moment le vampire a sombré dans la folie. Il est difficile de croire que Yama a pu être bon et aimant dans une autre vie. Amouraché d'une sorcière ensuite devenue vampire ; marié à cette dernière, à qui il avait juré un amour éternel. Il a totalement ignoré les recommandations de son père qui était contre cette union. L'amour peut tuer un vampire. Mais s'il a le malheur de survivre... celui-ci changera à tout jamais.
Venimeux ▽ Une véritable vipère. Le vampire est un être hautement toxique. Un expert de la médecine traditionnelle chinoise, c'est vers elle qu'il s'est tourné après avoir perdu ses pouvoirs magiques lors de sa renaissance. Mais vivre aussi longtemps à quelques avantages... On apprend finalement à donner la mort sans laisser de traces. Spécialiste des poisons, mais également capable de soigner. Une dualité qui caractérise bien Yama, que l'on surnomme la sorcière chez les surnaturels de Tokyo. Finalement, devenir un éternel n'a pas vraiment changé quoi que ce soit : il excelle toujours dans la concoction de liquides, plus ou moins dangereux, dosés avec précision. 
Toxicomane ▽ Un vilain petit secret, mais qui finalement n'est pas si étonnant quand on se donne la peine d'y réfléchir. Il ne vaut mieux pas visiter les sous-sols du Kasumi, où quelques junkies sont enfermés pour subvenir à ses besoins et ses envies. Si la drogue ne lui fait rien, le sang d'un drogué en revanche... 
Complexé ▽ Un si petit corps pour un si grand homme, c'est ce que l'on dit souvent. Yama n'est pas très grand, ni très impressionnant physiquement. Un corps frêle pour l'éternité, vestige de sa santé fragile d'autrefois. Alors, il essaye de compenser comme il le peut, prenant un caractère de dominant avec ses amantes et amants de passage, tentant d'avoir l'air effrayant face aux autres surnaturels avec qui il traite parfois. Faire face à un vampire de mille ans, malgré son apparence, semble faire de l'effet aux plus jeunes. Kurayami parvient grâce à son âge à faire imposer le respect. Et si son aura ne suffit pas... Le vampire possède un autre moyen de persuasion : sa verve. Et surtout, sa réputation. Allez savoir s'il s'agit d'une légende ou non, mais à Tokyo on murmure parfois quelques histoires effrayantes où son nom est mentionné. Il y a même quelques légendes urbaines et creepy pastas circulant à son sujet sur Internet.
Mystique ▽ Yama n'a jamais vraiment renoncé à son ancienne nature de sorcier. C'est un herboriste confirmé, qui connaît les plantes mieux que quiconque a Tokyo. Si la religion le blesse désormais et le rend mal à l'aise, il s'est donc tourné vers les créatures infernales en quête de spiritualité nouvelle. Son prénom Yama d'ailleurs, bien qu'il signifie Montagne en Japonais, rappelle également le dieu et juge des morts de l'hindouisme portant le même nom.
Geek ▽ Ses réflexes sur-humains de vampire ont fait de lui un joueur de jeux vidéos redoutable. Il excelle notamment sur Counter Strike et possède une petite renommée dans cette communauté, sous le pseudo de Nightling. Néanmoins, personne ne sait qui se cache derrière ce pseudonyme : les autres joueurs savent juste qu'il est un jeune homme vivant quelque part au Japon. Nightling est une énigme, et ses coéquipiers savent très peu de choses sur lui. Malgré les sollicitations, il n'a jamais voulu rejoindre une équipe professionnelle de e-sport pour préserver son anonymat et cacher sa nature surnaturelle aux autres joueurs. 

Histoire

Posté par Jack58700 le 14 Avril à 00:50



Cette histoire n'est pas la mienne, mais celle de mon grand-père. Je suis né et ai grandi en Amérique dans l'état de Washington, mais ma famille sont des immigrés venus de Hongkong. Je ne vous demande pas de croire à cette histoire, qui vous paraîtra à tous complètement folle, mais j'ai besoin d'en parler quelque part. Pour donner un peu de contexte, mon Grand-père Wong étais chauffeur de taxi de nuit dans les années 80 à Hongkong, donc. J'ai eu la chance de très bien le connaître pendant mon enfance en grandissant, puisqu'il me gardait souvent moi ainsi que ma petite sœur quand nos parents étaient au travail. Grand-père nous racontais toutes sortes d'histoire sur le Pays du quel nous étions originaires, mais aussi sur ses courses de Taxi parfois drôles ou émouvantes. Mais il y a une histoire, qu'il ne nous avait jamais racontée. 

Il y a deux ans, on a diagnostiqué un cancer du sang à mon grand-père et le mois dernier, on le savait condamné. Lui aussi en avait conscience et c'est sans doute pour cela qu'il a enfin partagé cette ultime histoire avec moi, pour ne pas emmener ce secret dans la tombe. C'est peut-être bête, mais j'ai l'impression qu'il voulait que son histoire soit connue de tous, même si elle peut sembler totalement invraisemblable. Je ne pense pas que ce soient les propos d'un vieille homme mourant en plein délire à cause des traitements ou de l'âge. Il avait encore toute sa tête, et n'a jamais été du genre à faire des blagues de ce genre-là. Mon aïeul était un homme sérieux, travailleur et honnête. Alors, malgré tout... J'y crois. 

L'histoire commence à Hongkong, en 1981 dans le quartier de  Wanchai. Ce n'est clairement pas le quartier le mieux fréquenté de la ville, on y trouve de tout : de la drogue, des armes, des prostituées, mais surtout : la triade. Mon grand-père avait l'habitude de ces gars-là, qui parfois rentraient tard le soir complètement bourrés à l'arrière de son taxi. Là-bas, la mafia fait partie du paysage et tant qu'on ne leur doit pas d'argent, ils ne sont pas spécialement aussi dangereux que ce que l'on pourrait penser. Papi m'avait déjà raconté des histoires de quelques gangsters, mais jamais il n'avait parlé de celui-ci jusqu'à sa dernière confession, la veille de son décès. Ce gangster-là étais quelque peu particulier selon les dires de mon aïeul, et bien plus dangereux que tous ceux qu'il ait rencontré. Pourtant, il n'avait pas l'air si impressionnant : assez petit, le visage encore un peu rond. Entre 25 ans et le début de la trentaine, un homme élégant qui avait un cantonnais plus que parfait, mais qui pourtant, avais confié à mon grand-père être de nationalité japonaise. Premier élément troublant de l'histoire donc, que faisait un Japonais dans un tel quartier, au milieu des bars et des maisons closes gérés par les triades du coin ?... Mais il n'a pas posé plus de questions que ça, ne souhaitant pas être trop intrusif dans la vie de ce nouveau client un peu particulier, mais qui finalement n'avais pas l'air bien méchant. Tous les deux ont eu une conversation plaisante malgré l'heure tardive. Il ne pensait pas revoir cet homme, pensait qu'il n'était que de passage à Hongkong. Mais voilà, deux semaines plus tard, le Japonais hèle son taxi devant le même bar mal famé que la fois précédente. Puisque mon grand-père le connaissait déjà, il accepta la course bien qu'il fût censé avoir terminé son service, l'aube approchante. Cette fois-ci, le gars est resté aussi très poli, mais semblait tendu et a demandé à mon grand-père s'il était possible de rouler plus vite pour rentrer à son hôtel avant l'aube. Intrigué, il a cherché à en savoir plus et le client a juste répondu qu'on l'attendait pour quelque chose d'urgent, sans donner plus de détails. Peut-être sa femme, qui lui avait demandé de ne pas sortir trop tard ?... Allez savoir. Mais contre un peu de cash en plus, mon aïeul a accepté d'appuyer sur le champignon afin de ramener plus vite ce drôle de client à son hôtel.  

Quelques nuits plus tard, encore le même gars. Mais cette fois-ci, devant son hôtel et souhaitant se rendre dans le quartier de Wanchai. La nuit venais tout juste de tomber, et mon grand-père commençais son service comme tous les soirs, jusqu'à l'aube. Ce soir-là, le Japonais avait l'air plus détendu que la fois précédente alors, le chauffeur de taxi s'est permis une petite blague « Et votre femme, la dernière fois, elle ne vous a pas trop embêté pour être rentré si tard ? » La blague a fait rigoler le client, qui a rétorqué qu'il était de toute manière veuf. Aussi jeune ?... Sa pauvre épouse avait dû mourir de manière tragique, et sans doute qu'il préférait en rire qu'en pleurer. Mon grand-père allait s'excuser, lui présenter ses condoléances quand du coin de l’œil dans le rétroviseur, il a aperçu quelque chose qu'il n'avait jamais remarqué au paravent : deux canines pointues. Mettant cela sur le compte d'un reflet ou d'une illusion d'optique quelconque, il a continué sa course pour amener cet homme à bon port, devenu contre toute attente un client régulier. Alors qu'il descendait du taxi, c'est en lui tendant la monnaie que le client s'est enfin présenté « Au fait, je m'appelle Yamaguchi Akira. » « Chang Wong » a juste répondu mon papi, qui enfin pouvait mettre un nom sur le visage de son drôle de client nocturne. 

Pendant presque un mois, il n'a pas revu monsieur Yamaguchi. Hongkong est une grande ville certes, mais mon aïeul s'est juste dit qu'il avait finalement dû rentrer au Japon et que son séjour ici étais terminé, peu importe ce qu'il était venu faire là d'ailleurs. Probablement un homme d'affaires, c'est ce qu'il a pensé. L'hôtel où il logeait était assez chic, et lui toujours très bien habillé dans des costumes qui avaient l'air assez onéreux. Ça expliquerai aussi pourquoi il se rendait dans un tel quartier le soir, probablement pour décompresser de son job stressant en buvant quelques verres et en passant un peu de temps avec des jolies filles, pour tenter d'oublier son épouse visiblement décédée. Noyer son chagrin en soi, et quelque part cette pensée avait ému mon grand-père. Monsieur Yamaguchi malgré son argent devait se sentir terriblement seul pour finir ici... Toujours est-il que le chauffeur de taxi avait accepté le fait de ne sans doute plus jamais le revoir. Au moins, il lui avait donné son nom avant de rentrer au bercail !

C'est à ce moment-là que le Japonais est réapparu. Mais à bien y réfléchir, mon grand-père m'a confié qu'il n'aurait peut-être mieux pas valu le revoir. Qu'il aurait été préférable d'en rester là. C'est à ce moment-là que mon histoire prend une autre dimension. Monsieur Yamaguchi n'est plus un gars un peu étrange, mais néanmoins poli, en déplacement à Hongkong, mais... Quelque chose de plus horrifique. À la sortie d'une maison close, mon grand-père le retrouve et baisse sa vitre pour lui proposer ses services de taxi. Un sourire mystérieux aux lèvres, le Japonais se rapproche pour sortir de l'entrée sombre du bordel : c'est sous les lampadaires que mon grand-père remarqua quelque chose d'étrange : rappelez-vous, il était toujours très bien habillé et propre sur lui. Mais cette fois-ci, un détail qu'il ne pouvait pas manquer était là, une tâche de sang sur le col de sa chemise. Pensant premièrement à une coupure de rasage, il ne s'est pas inquiété et l'a fait monter. Cette nuit-là, c'est le client qui a été bavard : 
« Alors Wong, vous allez bien depuis la dernière fois ? » 
« Je pensais que vous étiez rentré au Japon à vrai dire, puisque ça fait un moment que je ne vous avais pas vu. » a simplement répondu mon grand-père avant de poursuivre : « mais je suis content de vous revoir. » 
« Rentré au Japon ?... Ah, bientôt. Mon père m'a demandé de revenir à Tokyo. Mais ça fait si longtemps que je suis ici... »
« Ce n'est jamais facile d'obéir à ses parents, n'est-ce pas ?... C'est mon père aussi qui m'a poussé à devenir chauffeur de taxi. A la base, je voulais devenir mécanicien mais finalement, ça ne me déplaît pas. » 
« Je n'ai pas vu mon père depuis des années. On ne s'entend pas très bien lui et moi. Il était contre mon mariage et ne l'a jamais accepté. » 

Une situation quelque peu classique finalement. Monsieur Yamaguchi avait dû se marier en étant jeune, peut-être même avec une Hongkongaise que le patriarche n'avais pas acceptée. 
« C'est peut-être l'occasion de repartir sur de nouvelles bases, non ? » 

Mon grand-père s’attendait probablement à tout sauf à ça. Le gars a juste demandé s'il pouvait ouvrir la fenêtre pour fumer une cigarette, ce que mon aïeul a accepté. 

« Dites-moi Wong, est-ce vous croyez à la vie éternelle ? » 

Une drôle de question, à laquelle mon grand-père n'avais évidemment jamais réfléchi. À quoi bon, on sais tous que l'on va mourir un jour non ? « Pas vraiment » a-t-il donc répondu simplement. C'est à ce moment-là que Yamaguchi a esquissé un sourire dans lequel le chauffeur a décelé une infinie tristesse. 

« C'est pourtant très long de vivre aussi longtemps. Et solitaire. On voit mourir les gens qu'on aime les uns après les autres, malgré les promesses. Mais on est encore-là, à devoir supporter leur absence malgré le temps qui passe. »
« Votre épouse vous manque Monsieur ? » Les propos de son client étaient quelque peu confus, mais il avait simplement mis cela sur un verre de trop. Pas étonnant vu le quartier. 
« Toutes les nuits depuis 110 ans. »

Cent dix ans ?... Il avait dû se tromper, le cantonnais n'étais après tout pas sa langue maternelle. Parce que clairement, le Japonais n'avait pas l'air d'avoir beaucoup plus que trente ans. 

« J'imagine que c'est difficile, oui. » 

Quelques paroles compatissantes, donc et voilà l'homme déposé une fois de plus à son hôtel. Mais celui-ci se retourne, pour faire demi-tour jusqu'au taxi : 

« J'aimerais que vous me raccompagniez à l'aéroport demain soir, à 20h. Autant passer mes dernières heures dans le pays avec quelqu'un que j'apprécie. » 

Mon grand-père n'allait pas dire non à une course, il économisait pour les études de mon père, pour son avenir en Amérique, là où il était parti étudier en école d'ingénieur. Alors, il a tout simplement accepté cet ultime rendez-vous. Yamaguchi a été ponctuel, tout comme son chauffeur. À 20h pétantes, tous les deux se sont retrouvés devant l'hôtel. Celui-ci n'avait étrangement qu'une seule valise. Mais peut-être qu'il avait choisi d'envoyer le reste de ses affaires par bateau jusqu'au Japon pour ne pas être trop chargé dans l'avion ? Après l'avoir aidé à la mettre dans le coffre, direction l'aéroport de Hongkong, situé à une bonne heure de route. 


« Maintenant que je vais partir, je devrais sans doute vous parler un peu de moi, pour me soulager la conscience. De toute manière, même si vous vouliez raconter cette histoire à quelqu'un, on ne vous croirait pas. » 

Le Japonais qui avait visiblement confondu la profession de Psychologue et de chauffeur de Taxi commença donc à vider son sac, depuis la banquette arrière. 

« Je suis né, il y a très longtemps. J'ai eu une vie bien remplie. Plusieurs vies, même. Mais j'ai fait tout un tas de choses dont je ne suis pas très fier. J'ai peut-être bien l'air jeune, mais j'ai largement l'âge d'être votre arrière-grand-père. Même plus, puisque je suis né avant même que l'électricité ne soit inventée. Je sais, ça paraît fou n'est-ce pas ?... Mais l'immortalité, vous feriez mieux de commencer à y croire. » Mon grand-père est resté silencieux et perplexe, se disant que peut-être le type avais pris un anxiolytique avant son vol et délirais complètement. Qu'est-ce que vous voulez répondre à ça de toute manière ?... « J'ai rencontré mon épouse à Salem, en 1693. C'était une sorcière, tout comme moi lors de mon vivant. Je vous ai déjà parlé de mon père et de notre relation compliquée n'est-ce pas ?... Je ne l'ai supplié qu'une seule et unique fois, pour qu'elle aussi puisse devenir éternelle. Changer de nature et devenir comme moi, un être de la nuit. Une vampire. » L'histoire devenait de plus en plus bizarre et papi m'a confié qu'il se sentait de plus en plus mal à l'aise avec Yamaguchi délirant à l'arrière de son taxi. « Il n'y a pas grand chose qui puisses nous tuer. Mais l'une d'elles, c'est l'amour. Ironique, hein ?... Quand eux vampires s'unissent, c'est à la vie, à la mort. J'aurais dû en mourir, quand un chasseur l'a assassinée froidement. Mais j'ai malheureusement survécu. Autrefois, j’étais quelqu'un de bon. Mais c'était avant de perdre Rose. J'ai survécu, mais à quel prix ?... J'ai fait des choses horribles. Le pire, c'est que je compte bien continuer. C'est la seule manière que j'ai trouvée pour me sentir encore vivre sans elle. » Plus l'histoire du client avançait, plus mon grand-père trouvait cela totalement absurde et dénué de sens. Un vampire ? Et puis quoi encore ? Mais après un court instant de réflexion, il fut parcouru d'un frisson le long de la colonne vertébrale. Vous savez, cette sensation d'horreur qui vous saisis soudainement ?... Ça expliquerai les canines aperçues dans le coin du rétroviseur. Pourquoi est-ce qu'il ne transportait cet homme que la nuit. Mais surtout, la tâche de sang sur son col de chemise la veille, qui n'étais du coup probablement pas le sien, mais... Celui d'une victime ? « J'ai rejoint la triade, il y a un moment maintenant. J'avais séduit leur chef, en me déguisant en femme pour que ça passe inaperçu. Puis j'ai pris le contrôle, après l'avoir vidé de son sang. Officiellement, c'est toujours Madame Li qui est à la tête de la famille, mais personne ne l'a vue depuis des années. Pour les hommes du clan, je suis son fils en charge de transmettre les ordres. Mais... Mon père a besoin de moi à Tokyo. Les loup-garous commencent à sérieusement lui causer des ennuis au niveau du territoire. Il a besoin de réunir ses enfants. Et je n'ai plus vraiment le choix. Il ne me l'a pas laissé de toute manière : je lui en dois une, il a permis à Rose de me rejoindre dans l'éternité. Je déteste avoir des dettes, Wong. Parce qu'après on se retrouve dans cette situation. » Des vampires, des loup-garous, des sorcières, des guerres de gang surnaturels, mais aussi d'humains avec les triades... Merde, mais qu'est-ce que c'était que ce bordel ?... Pourtant, mon grand-père n'a pas réussi à répondre quoi que ce soit à Monsieur Yamaguchi sur le moment, se contenant de le déposer à l'entrée du terminal pour qu'il puisse pendre son vol. Alors que pour la dernière fois le vampire lui tendais l'argent avec un pourboire conséquent, ils échangèrent une poignée de main polie. Mais le vampire avait une dernière chose à lui dire, et garda la main du chauffeur de taxi dans la sienne : 
« Merci pour tout, Wong. Je dois vous avouer une dernière chose avant de partir pour toujours, je doute que nos chemins se croisent de nouveau... Je me suis nourri sur vous. Votre sang est délicieux. Mais c'est normal, que vous n'en ayez aucun souvenir... Nous avons cette capacité à vous faire oublier. Ne vous inquiétez pas, ça ne vous rendra pas comme moi. Prenez soin de vous, et de votre famille. Je vous ai laissé un pourboire, pour vous remercier de tout et pour vous aider avec votre fils. » 

Cette histoire totalement folle, Papi me l'a racontée sur son lit de mort. C'est ce qui me pousse à croire que cette histoire est véridique : ce sont les confessions d'un homme mourant, qui comme ce vampire quelques années avant a voulu soulager sa conscience et partager son secret. Une fois son histoire terminée, grand-père avait l'air plus apaisé : « Tu sais Jack... Je me demande si ce sont les morsures de Monsieur Yamaguchi qui m'ont rendu malade des années plus tard. Ce n'est pas une coïncidence, cette histoire de vampire et de cancer du sang à mon avis. Mais une chose est sure : je suis bien content de ne pas être immortel comme lui : parce qu'il avait le sourire le plus triste que je n'ai jamais vu. »



Je ferme la page internet d'un clic et lève les yeux au ciel. Encore un qui a parlé. Mais je me souviens très bien de ce chauffeur de taxi hongkongais. Je menais une vie trépidante dans ce petit pays d’Asie, ancienne colonie britannique. Le pauvre Wong est donc finalement mort lui aussi. Un cancer, quelle saloperie, cette maladie. Mais son fils semble avoir réussi ses études, et avoir eu des enfants à son tour, puisque c'est un dénommé Jack qui a posté l'histoire de son grand-père. C'est finalement comme avoir des nouvelles de quelqu'un que l'on a pas vu depuis longtemps. Sauf qu'à mon âge, les vieux amis, on apprend plutôt leur décès. Je sens que si quelqu'un tombe dessus, on va me faire des reproches. Pourquoi est-ce que t'as tout balancé, Kurayami ?! Si tant est qu'on devine qu'il s'agit de moi, car très peu sont au courant de mon passé à Hongkong. Ni pour mon mariage passé avec Rose. Parce que à l'époque, je ne savais pas qu'Internet allais exister que l'histoire pourrais être rendue publique. Mais ce n'est qu'une légende urbaine, une creepy pasta comme disent les jeunes de nos jours. Postée sur un forum de discutions rempli de récit surnaturel, le plus souvent fictif, j'imagine. Juste des histoire pour se faire peur, comme il en existe depuis la nuit des temps. Personne ne prendra ça au sérieux et ceux qui y croient seront juste moqués par le reste des gens. Et bientôt, cette nouvelle finira perdue dans les abîmes d'Internet, oubliée de tous.

Wong le chauffeur de taxi n'a pas eu toute l'histoire. Seulement quelques bribes, et en relisant cela, je me rends compte que j'ai peut-être confié quelques détails de trop. Mais personne ne savait pour mon amour avec Rose. Personne, mis à part notre créateur et un frère très très proche de moi, en qui j'ai une totale confiance. Alors il sera difficile de remonter jusqu'à moi. Et dans le pire des cas, je pourrais toujours nier en bloc comme j'ai l'habitude de le faire quand on me demande si telle ou telle rumeur à mon sujet est véridique.

Je suis né en l'an 1020. Bien avant que l'électricité soit inventé donc, mais Wong n'avais sans doute pas la moindre idée de mon âge exact. J'ai 1000 ans cette année. Heureusement que les vampires ne mangent pas de gâteau d'ailleurs, sinon on manquerait de place pour toutes les bougies d'anniversaire. Le millénaire, enfin et déjà. Je n'ai pas vu le temps passer. Mon existence a été très remplie, que ce soit de bon ou de mauvais. Mais cette nuit, je fête mon 1000e anniversaire. Je n'ai effectivement pas toujours été un vampire. Je suis né sorcier, et j'aurais dû mourir très jeune dans la logique des choses. Ma famille était maudite, les Kurayami nés garçon mourraient tous au cours de leur première année de vie. Mais ma mère voulait me garder, moi son seul et unique enfant qui avais eu le malheur de naître garçon. Tordant le cou à la malédiction, la sorcière s'est aventurée vers un chemin très sombre : une sorte de pacte avec le diable, sacrifiant l'âme de mon géniteur afin d'inverser son espérance de vie avec la mienne. J'ai survécu, le diable a tenu parole. Mais mère était quelqu'un de bon. Une guérisseuse, une sorte de chamane comme on dirait aujourd'hui. L'année de mes 3 ans, ma mère a cru à une punition divine quand une étrange épidémie s'est répandue dans les rues de Kyoto. Les gens mourraient les uns après les autres, sans que l'on ne saches d'où provenait ce mal et ses herbes médicinales ne parvenaient pas à atténuer les souffrances des malheureux. Quelques mois plus tard, le 29 décembre 1023 eu lieu une éclipse lunaire. Mère prit cela comme un signe de plus et décida de quitter le Japon avec moi, persuadée que la malédiction des Kurayami était devenue plus forte en me gardant en vie. C'est donc à bord du bateau d'un commerçant chinois que mère et moi quittions le pays, l'année de mes trois ans. Je n'en ai pas spécialement de souvenir, pour être honnête. Aussi, je serais bien incapable de satisfaire la curiosité des historiens s'ils me demandaient à quoi ressemblait le japon du XIe siècle.

Mère voulait de l'aide, d'autres sorciers possédant peut-être des connaissances qu'elle n'avait pas afin d'ôter pour de bon la malédiction des Kurayami. C'est ce qui nous a conduit à voyager sur les routes chinoises, empruntant la fameuse route de la soie qui deviendrait légendaire quelques siècles plus tard. En communion avec la nature et sa magie, je suis moi aussi devenu un sorcier une fois en âge d'être un homme. C'est-à-dire... Relativement jeune à l'époque, lors de mon adolescence. Chamane en apprentissage, pratiquant quelques rituels magiques lors de moments bien spécifiques. Calqués sur le calendrier des saisons et des étoiles, mais malheureusement doté d'une magie peu puissante. La faute à un mal qui me rongeais, que nous ne savions pas identifier à l'époque : l'asthme. 

C'est cette maladie respiratoire qui a bien failli me tuer. Nous étions partis vers l'actuel Tibet et l'altitude n'avait pas été tendre avec moi. Le créateur semblait se sentir seul, si bien que sans me demander mon avis, de manière égoïste, il m'a transformé à mon tour. Je suis son premier infant, l'aîné de ce qui deviendra une grande famille. Mère fut dévastée de perdre son fils, son unique enfant. Nos chemins se sont séparés dans cette montagne, à ma sortie de la grotte pour ma première nuit d'immortalité. En avance sur son temps, mère cherchera pendant de nombreuses années un remède miracle à ma nouvelle condition, en vain semblerait-il. 

Mes premières années se passèrent en compagnie du créateur. Il était ce frère que je n'avais jamais eu, nous découvrions tous les deux notre nouvelle nature au même rythme. Nos voyages nous entraînèrent en Inde, ce pays voisin du Tibet. Là-bas et contre toute attente, nous en apprîmes plus sur nos origines surnaturelles... Il semblerait que nous soyons les enfants d'une divinité lointaine, venue d’Europe. L’Europe ?... Nous n'avions pas la moindre idée de ce que c'était. Comprenez bien que les cartes n'étaient pas faciles à trouver à cette époque, une fois sorti des routes prédéfinies des différents empires d'Asie. Nous dûmes donc attendre presque deux siècles pour parvenir dans cette nouvelle contrée, suivant les troupes mongoles de loin, amenant au passage avec nous une nouvelle maladie qui ferait des ravages : la peste noire. 

Nous étions au XIIIe siècle en Italie. L'épidémie faisait rage et à cette époque, je savais encore faire preuve de bonté. Avec mon savoir sur les plantes médicinales, j'ai tenté tant bien que mal de sauver quelques malheureux sans succès, restant convaincu que j'étais donc toujours maudit malgré ma nouvelle condition. C'est à ce moment-là que nos routes se séparèrent entre mon créateur et moi : lui profitait de cette boucherie, et moi, je tentais de sauver quelques vies humaines.

Quand on est immortel, on ne se rend pas bien compte à quel point le monde change rapidement à échelle humaine. Les progrès allaient très vite, mais pour moi, le temps passait quelque peu lentement par moments. La découverte d'un nouveau continent eu néanmoins de quoi raviver mon intérêt et ma curiosité. De nouvelles découvertes étaient sûrement en train de m'attendre là-bas. Si bien qu'aujourd'hui encore il y a des traces de mon passage dans ce nouveau monde. Vous avez peut-être entendu parler de la colonie de Roanoke qui a subitement disparu sans explications ?... Sinon, il y a aussi les procès de Salem, quelques centaines d'années plus tard. Et cette partie de mon histoire... Je n'en ai parlé qu'à 3 personnes : Le créateur, Wong le chauffeur de taxi ainsi qu'un frère très proche de moi. 

Yama a bien failli mourir d'amour. Difficile à croire quand on me voit aujourd'hui. Mais j'ai eu le malheur de tomber amoureux de Rose, une jeune femme suspectée pendant les procès. Voyant en elle une solution à ma solitude, après nous être échappés de Salem où les procès faisaient rage, nous sommes partis à la recherche de mon créateur. Je n'ai supplié ce dernier qu'une seule et unique fois : pour qu'il offre le don de l'immortalité à Rose. Nous nous aimions très fort Rose et moi. Si bien que quelques années plus tard, j'annonçais à notre père vampirique que je souhaitais épouser ma sœur et compagne depuis déjà quelques années. Il s'y est opposé, après avoir entendu des rumeurs de vampires mourant d'amour suite à un mariage désastreux. À ce jour, c'est notre plus grosse dispute. J'ai pourtant épousé Rose contre son avis, marié à ma belle en France par une compagnie de théâtre de vampires... Tiens, ça aussi, ça a été repris dans la littérature. Si les humains savaient .... 

Malheureusement, si la vie est cruelle, l'éternité l'est aussi. Rose succombera à un chasseur de vampires au début du siècle dernier en Europe centrale. Un mariage rompu peut effectivement tuer un vampire. Malgré notre don de mémoire exceptionnel, je ne me souviens que de vagues épisodes au milieu de la folie. Quelque chose a changé en moi. Quelque chose s'est brisé. Mon cœur s'est glacé à tout jamais. Son devoir de père obligea mon créateur à me prendre sous son aile de nouveau. Le temps de me faire revenir à la raison tant bien que mal. 

Après la mort de Rose et une longue réflexion, je décidais de me rendre de nouveau en Chine, là où j'avais finalement passé la majeure partie de ma vie humaine. Un retour aux sources, pour moi qui avais quitté le Japon en n'étant encore qu'un bambin. Profitant du chaos, certains humains étaient tombés dans l'illégalité la plus totale. Les vices de la nature humaine, sa noirceur la plus profonde. Le charme des vampires est ravageur, et plus nous vieillissons, plus nous devenons des êtres de désir semblerait-il. J'avais déjà 900 ans, quand j'ai rencontré Zhen. Malheureusement, je n'étais déjà plus capable d'aimer de nouveau, si bien que c'est simplement par pur intérêt tactique que j'acceptais ses avances. Me travestissant pour duper ses hommes et devenir Madame Li, la femme du patron de la famille. Comme par un malheureux hasard, l'union du chef et de sa femme se termina tragiquement.... 

Prendre le contrôle d'une triade à Hong Kong. Goûter moi aussi à des substances illégales qui me permettaient un court instant de ne plus souffrir de la mort de Rose, mais juste de me rappeler à elle de manière plaisante. C'est ainsi que ma toxicomanie a commencé, que mon goût pour le sang des drogués s'est déclaré. Ma vie à Hongkong a été palpitante, je dois bien l'avouer. Dans l'euphorie la plus totale, me laissant moi aussi aller à la débauche dans les quartiers malfamés de la ville... Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Moi qui ne l'avais pas vu depuis des années, qui n'avais pas eu de nouvelles depuis si longtemps... J'ai été bien obligé de céder quand père m'a ordonné de revenir à Tokyo sur le champ. J'avais une dette en vers lui, vis-à-vis de l'immortalité qu'il avait offerte à Rose... Et lui, avais quelques ennuis avec les loups. 

Retour au bercail, dans un Japon que je n'ai finalement jamais vraiment connu. Une nouvelle découverte en soi, moi qui n'en avais presque pas de souvenir étant parti alors que je n'étais encore qu'un enfant sur la route de la soie. 

Le Kasumi ouvrira ses portes au début du nouveau siècle. Un endroit destiné à gérer le trafic de drogues dans la capitale Japonaise... J'étais la personne idéale après tout, pour tenir une telle position avec mon passif. Une nouvelle ère, un nouveau millénaire sur le calendrier humain en l'an 2000. Mais ce nouveau millénaire dans mon histoire, je l’entame cette nuit. Ma millième nuit.    

 
Revenir en haut Aller en bas
Sam 25 Avr - 17:33
Hayashi Kazuo
Admin Crazy
Hayashi Kazuo
Histoires : 850
Influence : 7296
Date d'inscription : 04/11/2019
Âge : 27 ans
Localisation : Ça te regarde pas
Emploi/études : Esclave de Katsumi
Humeur : Vengeresse

Re-bienvenue parmi nous  To dazzling darkness ▽ Yama 1687015808 Que de bonnes lectures ces derniers jours, je suis gâtée. Ce que j'aime avec ta manière d'écrire, c'est qu'elle nous transporte d'époque en époque, de continent en continent, on sent la passionnée d'histoire derrière et ça donne un réalisme de dingue à tes personnages. Encore une fois, tu m'as permis d'apprendre plein de choses hé hé. Il me fait plaisir d'être dans la confidence à propos de la vie de Yama. Il incarne à la perfection ce qu'est être un vampire, leurs forces et leurs faiblesses. Ca a l'a tellement brisé de perdre son autre qu'il est devenu extrême, c'est triste, mais compréhensible. Il va apporter de bonnes choses au gang en tout cas  To dazzling darkness ▽ Yama 23863726 Amuse-toi bien avec ce nouveau personnage  To dazzling darkness ▽ Yama 2518846475  To dazzling darkness ▽ Yama 2520681182  To dazzling darkness ▽ Yama 1687015808  To dazzling darkness ▽ Yama 1737797085

Il va vous falloir désormais trouver vos marques, voici donc un peu d'aide sur les priorités   Un téléphone peut toujours être utile afin d'être joignable, c'est par ici que ça se passe ! Vous êtes libre de créer une fiche de liens pour en trouver avec vos nouveaux voisins(n'oubliez pas de la tenir à jour merci To dazzling darkness ▽ Yama 578721815) ou bien de procéder par MP si vous préfèrez manœuvrer dans l'ombre. Si vous avez besoin d'un endroit où travailler, de changer de groupe ou bien de vous multiplier, le bureau des applications est fait pour cela. Il existe également un petit sujet afin de signaler les rps finis, vous seriez un amour d'y penser. Quant aux ralentissements et aux absences, tout est dit ici. Surtout, n'oubliez pas de vous amuser, c'est le plus important  
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
heikousekai :: Présentations-