Histoire
1798 - 1818
La haine de l'innocence n'est que le miroir de la culpabilité :Les pleurs se font entendre, le cœur de l'homme s'en son cœur se gonfler d'une joie qu'il n'aurait aucunement cru pouvoir un jour ressentir. Des larmes de bonheur viennent caresser ses joues et l'impatience lui brouille les sens. Son enfant, cet être qu'il avait si ardemment désiré, cet être fruit d'une passion avec celle qu'il nomme sa femme. Bien que le chemin fût difficile, leur union fut bénite d'un cadeau qu'ils savaient dangereux, la constitution frêle de son aimé, annonçait une santé qui pourrait ne pas se relever. Mais tout deux n'en avaient cure, ils n'avaient nuls doutes que rien ne pourrait les arracher au bonheur qui les habitait... Hélas, la vie est joueuse, quand elle offre un cadeau, elle n'aspire qu'à se voir offrir une contrepartie équivalente, mais dans l'euphorie, l'homme n'aurait jamais osé avoir la pensé que l'être qui était pour lui la moitié de son âme puisse en être la manifestation...
Des larmes de joie, qui se transforment en larmes de tristesse. Une tristesse que rien ne pourra combler. L'impatience ressentie s'était-elle changé un temps qui tourne au ralenti et un cœur gonflé de chagrin. Son regard posé sur le corps sans vie de l'amour d'une vie, la sienne. De noires pensées ont commencé à venir le torturer, que pouvait-il faire seul sans elle ? La vie ne serait qu'une marrée noire dans laquelle il n'arriverait jamais à sortir si ce n'est délivré par la mort... Mais son regard se posa sur un autre être qui par ses pleurs l'avaient sortie de ses pensées. Son enfant, Aï. La sage-femme lui avait confié que c'était le nom qu'avait soufflé son aimé avant de fermer les yeux pour un repos qui se veut éternel. Soudain, le regard sur l'être qui était la représentation de son amour avec son aimé change, des pensées incohérente dû au chagrin s'impose à lui. C'était sa faute... Si elle était morte, c'était sa faute, ce monstre lui avait arraché la vie, c'était ce monstre qui abordait une bouille candide qui l'avait tué. Une évidence qui s'était imposer à lui, il ne pouvait élever ça... C'était trop pour lui, il ne pouvait se résoudre à voir tous les jours l'assassin de sa moitié.
Les jours avaient passé, il avait lutté, il avait essayé pour pouvoir supporter la douleur et élever ce dernier cadeau de son amour, mais il ne l'avait pas supporté. Il avait cherché, mais personne ne voulait, personne ne pouvait assumer un enfant. Le désespoir le poussant, il abandonna l'enfant ne sachant que prier entre l'espérance qu'une âme puisse la trouver ou que les dieux est pitié et l'emporte à leurs côtés. Prières exaucée en la personne d'une femme que l'a vie n'avait aucunement gâté, Sakuraba Ayumi. Veuf depuis bon nombre d'années, la vie ne l'avait bénie d'un enfant et voilà que les deux lui offre une pauvre âme abandonner... Ayumi était une gérante d'une maison des plaisirs de la future capitale nippone. Une vie peu décente, mais elle n'en avait cure elle saurait élever cet ange entouré d'une simple couverture brodée du Kanji de l'amour : Aï...
L'innocence prend fin quand le vice des hommes en compose le requiem :Quinze longues années, c'est le temps écouler depuis qu'Ayumi a trouvé la jeune Aï. Elle lui a offert tout l'amour qu'elle pu malgré l'environnement particulier où elle a grandi. La jeune adolescence est dotée d'une beauté animale, bien des hommes la veulent, mais les femmes de la maison et Ayumi s'y sont toujours refuser. Elles ne voulaient aucunement que la perversité masculine ne la souille. Oui, c'est ce qu'elles souhaitaient toute pour celle qu'elles appelaient leur petite mascotte, mais la vie elle ne partageait pas cette envie. La maladie frappe plus vite qu'on ne le croit, un mal qui lui ronge la santé Ayumi meurs. La femme finie emportée par la tuberculose, un mal qui en ce temps-là, était le plus souvent mortelle. Pour la jeune Aï, elle avait perdu la femme qui l'avait élevée, celle qui était comme une mère pour elle. Aujourd'hui, elle n'avait plus rien. Les filles de la maison avaient certes perdu leur patronne, mais surtout elle avait perdues une grande amie. Une femme qui malgré leurs métiers les traitait avec le plus grand des respects.
Les jeunes femmes, étaient perdues, une nouvelle patronne, mais surtout... Aï, pourrait-elle rester ? Elles l'espéraient, rester sans entrer dans leur monde, dans le monde de vanité et de perversion. Elles avaient toutes son âge ou presque quand elles ont été vendues ici... Mais hélas. Si Ayumi refusait de la laisser entré là-dedans. Leur nouvelle gérante était moins conciliante et des deux semaines après la mort d'Ayumi, alors que le chagrin était toujours en train de lui ronger les os. Le sort de la jeune innocente, eut le droit à sa sentence. Si elle ne rentrait pas dans le monde des grands, elle n'avait aucune raison de rester. Toutes, l'avaient persuadée de partir, toutes lui avaient proposé leurs faibles économies, mais la belle avait refusé, la tête haute, elle accepta la proposition, la tête haute, son enfance dans deux nuits se verrait bafouer, son innocence bientôt volée.
Le corps lavé et parfumer, coiffé et maquiller comme jamais elle ne l'avait été, celle qui était encore une enfant ne se reconnaissait aucunement. Apprêté comme une femme, celles qui l'avaient élever essayaient de la rassurer, mais Aï gardait la tête haute, ne montrait rien du stress qu'elle ressentait. Elle avait fait la fière, mais si elle était honnête, elle avouerait que la peur était sa nouvelle amie. L'heure venue, elle ne pensa à plus rien. Sa première fois ? Elle ne pourra que s'en souvenir. La douleur, l'humiliation, la sensation d'être un objet entre des mains inconnues. Non... Aï n'était plus une enfant, mais à quel prix ?
Le masque du vice prend bien des noms, l'amour n'en est qu'un parmi d'autres : La tête haute, son regard observe son reflet, depuis longtemps maintenant les rondeurs enfantines ont disparu, son corps n'a plus les formes adolescentes, mais celles d'une femme. Vingt-ans, c'est le nombre d'années que la belle à désormais atteint, le temps n'a fait qu'accentuer la beauté sauvage de la belle. Les ficelles du plaisir charnel n'ont plus de secrets pour elle et elle a sut le mettre à son avantage. Depuis quelque temps maintenant le même client demande après elle. Loin d'être ordinaire, ce dernier partage avec elle plus que de simples moments charnel, mais le bel essai de ne pas ressentir l'impatience d'un nouvel échange. Des mots, des caresses et des promesse. Mais la jeune japonaise ne veut aucunement se laisser charmer, elle est fière et veut garder le contrôle, ce que les sentiments ne lui permettent pas.
De douces paroles, de douces promesses. Mais la peur enchaîne la belle. Plus les mots de cet homme se glissent au creux de son oreille, plus elle hésite. Les jours passe et finalement la peur se transforme en désir de plus. En désir inassouvi de pouvoir profité des bras de l'autre sans que d'autres n'appose leur laideur. Mais, Aï qui n'aspire qu'à plus entre les bras de cet homme qui lui fait perdre toute raison. Elle n'aspire qu'à vivre loin, de ne plus être un objet payé pour quelques instants d'évasion charnel. Elle n'a aucunement besoin de le questionner pour savoir, elle sait que l'homme qui a enivré ses sens, a le même rêve. Mais Aï n'est pas propriétaire de son propre être, elle n'est qu'un objet qui ne peut être cédé qu'au plus offrant...
L'amour ne s'achète pas qu'ils disent. L'amour n'a pas de prix qu'ils hurlent. Et pourtant, cet homme transit n'a de choix que de mettre un prix sur la femme de ses pensées. Aï n'était malheureusement que trop consciente que pour être libre et vivre sa vie, son seul salut serait d'être acheté. Une amère vérité pour une vie entière de liberté au prêt de celui qui ne demandait qu'à l'aimer. Mais la patience est une vertu dont ils ont su faire preuve, et nul argent n'aurait pu empêcher les deux amants de fuir ensemble pour jouir d'un avenir qu'ils n'auraient jamais pensés vivre à deux. Ainsi, la belle fut libre de services, abandonnant sans regrets cette vie qui n'était que servitude masculine, une poupée parfaite pour flatter la vanité des hommes. Désormais, cela n'était qu'un fantôme dans le long chemin qui l'attendait.
1818 - De nos jours
La souillure de l'égoïsme, va souvent de paire avec le fantôme du secret : L'appartenance à un seul homme ne fut pas aisé. Peu de temps après leur début de vie à deux, l'euphorie des premiers jours s'enfuie laissant place à un sentiment d’insécurité et aux secrets. L’amant désertant certaines nuits le lit sans donner de raison sur son absence qui dure toute une nuit. Une vision effrayante de changement évident de caractère, comme-ci l'homme n'avait en réalité fait qu'user de masque pour prendre possession de son cœur. Les secrets épuisent et usent les sentiments les rendant moins sûr pour la belle. Celle-ci, se demandant si celui qui lui avait ravit son cœur, avait toujours le cœur battant pour sa personne. Et finalement, les cris s'en mêlent, les pleurs d’incompréhension raisonnent et pourtant, les secrets perdurent. Mais parfois... Les secrets ne sont là que pour protéger ceux qu'on aime...
Pas ce soir qu'il lui avait dit, qu'il lui expliquerait qu'il lui avait promis. Des mots et des promesses qu'il ne tenait aucunement. La tristesse qui avait envahit les sens de la belle et guidait ses pas et ses mots. Tournant simplement le dos a celui qui lui avait volé son cœur... Douce erreur. Alors que ses pas la guidait loin et que la tristesse brouillait ses sens, un grondement animal s'impose à ses oreilles. Son regard se tourne pour voir un animal dont elle n'aurait imaginer l’existence hors, dans ses rêves. Ses pas accélérés par la peur, sa respiration saccadée par la fuite. Mille pensées lui assaillent l'esprit, mais le regret d'avoir laissé ses pensées lui faire perdre de vu l'objectif de sa survie se fait sentir quand une morsure dont la douleur lui fait perdre sa lancer l'assaille. La douleur la transperce et son corps vient épouser le sol avec force. Son esprit déraille et la dernière chose qu'elle voit avant de sombrer, son des yeux couleur du ciel.
La douleur la ramène à elle, la cuisse bander et un regard rempli de culpabilité sur sa personne. L'homme pour qui elle avait tout laisser, des mots sortent de sa bouche lui imposant une réalité qu'elle ne veux aucunement croire. Lui contant sa réelle nature, les secrets les non dits. Une vérité qu'elle ne veut pas croire et se même lui confiant être responsable de sa blessure la condamnant à la même existence que la sienne. Celle d'une créature lupine. Elle a longtemps ignoré l'évidence jusqu'à ce que la pleine lune suivante une douloureuse évidence la foudroie, ce qu'elle ne voulait croire devient sa vérité... Elle ne pouvait nier, elle avait tout de même du mal a accepté, mais n'y pouvait hélas plus rien. Elle accepta l'aide de celui qu'elle avait aimé, mais la trahison avait terni les sentiments, malgré les mots rien n'y faisait, désormais pour elle, il ne serait que celui qui l'avait changer...
Les cicatrices de la trahison, aident souvent à un nouvel envol : Les années défilent, la maîtrise est dur, mais la belle tient bon. Aï ne voulant plus rien devoir a cet homme qui a changer sa vie, n'acceptant de lui l'aide du contrôle de sa personne, a recommencer a travailler. S'enfermant dans une nouvelle spiral moins perverse en devenant geisha. Devenant ainsi une femme belle aillant pleins contrôle d'elle-même ce qu'elle ne pouvait aucunement en étant putain au bordel. Mais très vite, la lassitude gagne cet homme qui l'a changer. Ne plus pouvoir posséder le cœur de celle qui l'a tant aimer devient de plus en plus dur avec les années et seigneur cela faisait maintenant un siècle... Ne pouvant en supporter d'avantage, il partit un jour sans demander son reste juste une note
« Désolé » Une nouvelle trahison, mais cette fois elle ne se laissera pas aller...
Mais, la solitude quand on ne sait pas contrôler une nouvelle nature, bien que cela faisait maintenant une centaine d'années était difficile. Mais une nouvelle passion l'aida à tenir bon.. La mécanique. Une hérésie à l'époque, une femme qui s’intéressait a ces engins a moteur, une geisha qui plus est. Aucune école n'acceptait, elle du apprendre seule.. Encore. Elle perdue d'ailleurs sa place de geisha, on ne voulait plus d'elle. Elle vagabonda longtemps elle vécue dans la rue. L'argent qu'elle avait, aida quelque temps a ce que la faim ne soit son trépas. Mais un jour une main tendue, un vieil homme. Aï eut la chance qu'une nouvelle fois une âme charitable ai pitié d'elle. Heureux hasard qu'il fut également mécanicien et la belle se fit emporter dans l'univers qui depuis quelque temps hantait ses rêves. Il lui apprit tout ce qu'il pouvait, sans contrepartie aucune, sans jugement aucun. Et surtout aucunement désireux de connaître ses secrets. Un bonheur que la belle ne pouvait que savourer...
Mais la vie chienne, n'avait aucunement envie de laisser en paix le cœur déjà tourmenté de la belle. Aï perdit une nouvelle fois un être qui lui avait tendu la main. Dix années qu'il avait recueilli la louve, l'acceptant avec ses qualités et défauts. Dans sa générosité, il lui avait légué son garage. Offrant ainsi à la belle l'occasion de pratiquer son art qui n'avait plus aucun secret pour elle. Lui offrant un toit et de quoi ne plus dépendre de qui que ce soit d'être elle-même et totalement affranchit d'une quelconque chaîne... Oui, enfin, Aï pourrait peut-être, enfin être heureuse.
Les alliances d'hier, reste les alliances d'aujourd'hui, la peur n'est qu'un souvenir :Aï a longtemps eu du mal, qui voulait faire confiance à une femme ? Personne. Mais le talent est quelque chose qui se fait très vite remarquer et aucun doute que la belle était douer, peut-être même trop. Ses dons ont très vite intéressé. Un soir, une personne la contacta, l'informe être au courant de sa condition lupine. Ses dons en mécanique intéressaient le gang IMOARAI-GUMI . Méfiante, elle refusa d'abord de s'associer à eu, mais des argument convaincant furent échangé et nul refus n'était possible. Offrant à la belle le moyen d'en apprendre plus sur les loups. Très vite, ses dons en mécanique furent mis à contribution et cela se transforma en trafic de voiture. Avec le temps, la belle y avait trouvé son compte. Trouvant sa place dans un groupe de personne qui pouvait la comprendre qui était similaire à elle...
Aujourd'hui, la belle dont la fierté est une de ses plus belles armures se complaît dans le monde du vice et l’illégalité. Sa vie n'a été qu'une succession d'épreuves dont elle a sut triomphé, aujourd'hui admiré et essayer de dompter cet esprit libre trop longtemps tourmenté. Finis la fragilité, la force de cette femme en surprendrait plus d'un...