Histoire
1641年8月3日ー12時20分
三重県ー伊賀市L’histoire veut se rappeler des famines comme étant des périodes difficiles pour le peuple, mais pas insurmontables. Cependant ce que l’histoire omet volontairement, c’est généralement le ressenti dudit peuple pendant que les plus riches font des stocks de riz sans se gêner. C’est dans ce contexte trouble que naquit Tamao, frêle créature et sixième enfant d’une famille de paysans qui n’avait certainement pas besoin d’une bouche supplémentaire à nourrir.
“Au moins, celui-là est un garçon!” s’exclama le père, donc les mains rudes tenaient encore la bassine d’eau souillée qui avait servi à l’accouchement.
“Tamao...il s’appellera Tamao.” murmura la mère, visiblement épuisée par les heures de travail. L’enfant, pour sa part, braillait à pleins poumons.
La famine cette année-là emporta trois des six enfants de la famille. Pourtant, le nouveau-né semblait s’accrocher à la vie comme si rien ne pouvait l’atteindre. A peine né, et déjà pourvu d’une volonté de vivre impressionnante...il allait faire une bonne recrue pour la famille, et travaillerait dans les champs de riz comme tout le monde.
1657年5月7日
三重県ー伊賀市Les informations circulent vite. A peine apprenait-on que la capitale était ravagée par un monstrueux incendie que déjà paysans et artisans s’activaient pour acheminer des matières premières là-bas, loin dans le nord-est, afin d’aider les riches à reconstruire leur foutu centre économique. Tamao, déjà adulte à l’âge vénérable de 15 ans, n’avait pas tardé à s’organiser avec d’autres fils d’agriculteurs. Pourquoi ne pas profiter du bordel ambiant pour se faire un peu de thunes sur le dos des guerriers? Chacun récupéra des matériaux, vivres et quoi et qu’est-ce pour organiser leur petit marché noir personnel. Leur organisation, lancée deux jours seulement après la fin de l’incendie, prospérait au-delà de leurs espérances. Des vols qui entraînaient la flambée des prix, permettant à Tamao et ses alliés de vendre leurs produits à des prix défiant toute concurrence. Bien évidemment, tous étaient très prudents; s’ils se faisaient prendre, c’était la mort assurée. Mais c’était sans compter le karma, évidemment.
Une nuit, alors qu’un petit groupe s’arrangeait pour récupérer une cargaison de riz, un grognement retentit dans le champ inondé. Un grognement bestial, qui ne pouvait à l’évidence provenir que d’une très grosse bestiole. Tout ce dont Tamao put se souvenir, fut cette douleur lancinante au niveau du mollet. Des cinq jeunes adultes présents ce soir-là, il était l’unique survivant. A l’évidence, cet instant marquait la fin de leur entreprise. Plus personne ne voulait risquer d’être attaqué par un Oni pour avoir profité du malheur des autres. Car c’était bien un Oni, n’est-ce pas? Un démon noir aux crocs acérés qui avait laissé une trace de morsure sanglante sur la jambe du pauvre rescapé.
1673年11月23日
兵庫県ー神戸市La vie était loin d’être un long fleuve tranquille. Depuis la morsure de ce qui, il l’apprit bien plus tard, était un loup-garou plutôt qu’un Oni, Tamao vivait un véritable enfer sur terre. Il ne savait pas qui il était, quel était le but de son existence et pourquoi cette créature l’avait épargné lui plus qu’un autre. La vérité était simple, évidemment; une simple coïncidence, un concours de circonstances qui avait permis sa fuite. En quête de réponses et surtout d’un remède miracle à sa condition, Tamao fuit ses responsabilités et remonta à Kobe, non loin de la capitale impériale, où il se mit à rechercher tous les remèdes possibles et imaginable qui pourraient lui rendre forme humaine de nouveau. Ce qui n'était pas simple, lorsqu'on avait jamais appris à lire. La douleur qu’il ressentait chaque mois le rendait de plus en plus fou, de plus en plus agressif. Sa famille ne le reconnaissait plus, et la femme avec qui il s’était marié ne pouvait plus rester dans la même pièce que lui lors de ses accès de colère. On avait tenté de l’approcher, plusieurs fois même. Cependant il n’était pas prêt à s’allier à d’autres, et ne faisait confiance à personne. C’était un franc-tireur, un solitaire malgré lui, simplement à cause d’une soirée de trop qui lui avait coûté cher. A Kobe, centre névralgique de par son port, il trouverait forcément des réponses à ses questions.
1703年12月31日
江戸県ー江戸市Le mauvais karma semblait coller à la peau de Tamao. Il avait abandonné l’idée de renverser la tendance, se contentant de survivre avec cette malédiction qui le détruisait à petit feu. Sa femme était morte depuis quelques années maintenant, ou plutôt avait-elle disparu avec son unique enfant du jour au lendemain, ne laissant derrière elle qu’un sillon rouge sang dans leur demeure. L’homme ne voulait pas connaître la raison derrière tout ça. Il avait simplement fui Kobe, suivant des marchands jusqu’à la véritable capitale du pays. Edo...le centre économique, cette ville qu’il avait fantasmé pendant des années durant son enfance...aujourd’hui à portée de main.
Cependant tout n’était pas rose, et son mauvais karma apporta un splendide malheur; un tremblement de terre particulièrement puissant, suivi d’une vague immense sorti des tréfonds des océans qui balaya tout sur son passage. Protégé par son éloignement de la côte qu’il n’avait jamais vraiment aimé, Tamao regarda impuissant la ville être ravagée à demi par l’eau, les incendies et coulées de boues diverses. Il ne pouvait s’empêcher de songer à tout cela; était-il si malchanceux qu’il avait mené des tas d’innocents dans les bras de la mort? Etait-ce une énième punition divine pour avoir accumulé de fausses richesses et abandonné ses terres? Peut-être aurait-il dû fuir le nord à cet instant...peut-être aurait-il été mieux de quitter Edo et revenir sur les terres de sa famille, de ses ancêtres. Seul, il ne pouvait rien accomplir, de toute façon.
1708年2月17日
三重県ー伊賀市Difficile de croire que le garou n’était pas maudit. Devant son hésitation à quitter la région, les dieux semblaient s’être mis d’accord pour le chasser en faisant exploser la grande montagne blanche majestueuse pas très loin d’Edo. Tamao prit évidemment cela pour un signe; il n’était pas le bienvenue, ici. Des créatures dans son genre ne devraient même pas se balader.
Et pourtant...oui, pourtant, c’était ici qu’on l’avait de nouveau abordé, sans vraiment lui laisser le choix cette fois. Avait-il réellement envie de refuser leur invitation? C’était un homme qui l’avait approché, pourtant tout semblait dirigé dans l’ombre par une femme. Une femelle comme chef...c’était impensable, pour Tamao. Il avait accepté sous la contrainte, mais avait bien vite fui le nord pour retrouver ses terres d’Iga. Les transformations étaient toujours aussi douloureuses, toujours insupportables; néanmoins, il commençait à les accepter comme faisant partie de son être. Et surtout, maintenant qu’il était de retour dans un endroit familier, accepter l’alliance avec d’autres créatures ne lui paraissait plus aussi impensable. Loin de la capitale, il pouvait se recentrer sur lui-même et renouer avec son passé; il était Tamao, fils de paysan et héritier des terres de ses ancêtres, rien de plus. Chercher des réponses ne pourrait lui apporter la paix, autant se laisser aller et voir ce que la vie lui réservait. A l’évidence, pour commencer, il avait cessé de vieillir; c’était un bon point, n’est-ce pas? Lui qui était censé avoir atteint les 66 ans en paraissait un peu plus de trente. Oui...peut-être qu’en ignorant son mauvais karma et sa malédiction il allait pouvoir vivre décemment.
1787年8月3日
三重県ー伊賀市Difficile de passer inaperçu lorsqu’on a atteint ses 146 ans, même au milieu des bouseux du sud. Ignorer les mauvais côtés avait porté ses fruits; il avait pu fonder une famille, une nouvelle fois, avec un jeune paysanne du coin dont la famille était déjà alliée des Yutaka. Elle n’était encore qu’une enfant, mais avait su se montrer utile au fil des ans en lui offrant cinq beaux héritiers qui, contrairement à leur père né pendant la famine et donc bien trop frêle pour un travail laborieux, avaient le potentiel d’être de bons agriculteurs. Tamao était dur mais juste avec ses gamins, peut-être un peu trop protecteur avec la petite dernière. Il ne pouvait masquer sa nature ni à sa femme qui vieillissait sans le voir prendre une ride, ni à ses gosses qui comprenaient bien que papa disparaissait au moins une fois par mois.
Les années passèrent, les enfants continuèrent à vivre près de leurs parents qui formaient un drôle de couple. Puis soudain, la famine s’installa dans la région. Une famine plus importante encore que celle durant laquelle Tamao était né, dangereuse, mortelle, apportant avec elle son lot de maladies dues à la sous-nutrition. Face à la menace, l’homme tenta tout pour protéger sa famille. Sa tendre épouse le supplia de sauver leurs enfants et petits enfants, elle qui avait largement dépassé l’espérance de vie pour une femme de sa stature. Les sauver...la seule solution qui s’imposa à son esprit fut l’événement marquant de sa folie. Cet instant où l’homme basculait du côté du monstre, où l’humanité qui s’accrochait tant bien que mal à son âme était arrachée. Sauver sa famille et devenir un monstre, ou la laisser crever et devenir un monstre? Le choix était vite fait. La chair humaine n’était pas si terrible que ça, n’est-ce pas?
1868年8月31日
東京県ー東京都Les choses ont énormément bougé en plus de 80 ans, pour Tamao. L’immortalité lui avait tendu les bras, alors qu’il commençait à perdre tout ce en quoi il croyait. La mort de sa femme peu après la grande famine ne l’avait pas tant ému, malgré l’amour qu’il pouvait lui porter, mais la disparition de certains de ses petits enfants avait eu raison de lui. Pire encore; apprenant ce qu’il avait fait pour leur permettre de survivre, ses enfants avaient refusé jusqu’à leur dernier souffle de lui adresser la parole. C’était donc un Tamao solitaire, aigri et fatigué de vivre qui se rendit à la toute nouvelle capitale impériale de Tôkyô, abandonnant ses terres une bonne fois pour toute au profit de ses descendants. Un être immortel ne peut rester au même endroit pendant trop longtemps, n’est-ce pas? Revenir à Tôkyô n’était pas tant un choix de sa part qu’une décision qui incombait à sa meute. Rassembler les leurs, s’assurer d’un contrôle total sur les loups...tout cela lui passait au-dessus de la tête. Il n’avait pas été élevé dans le respect des femmes, et savoir que son Alpha comme les autres lieutenants étaient des femelles le mettait secrètement hors de lui. Peut-être aurait-il dû rejoindre une autre meute, là-bas, dans le sud...peut-être aurait-il pu en créer une par lui-même. Mais il était trop tard. Un loup solitaire ne pouvait vraiment survivre, nouer des alliances entre êtres immortels semblait être la seule solution pour s’en sortir. Alors il était resté. Il avait oublié son passé, oublié ses chers louveteaux dépourvus de malédiction et s’était installé dans la banlieue Tokyoïte, encore traumatisé du tsunami qui l’avait presque chassé plus de cent quatre-vingts ans auparavant. Le nord allait-il le chasser de nouveau?
Là d’où il venait, le peuple était en pleine confusion mais les bribes remontaient vaguement jusqu’à la capitale. Tout ce qui importait était l’invasion des étrangers au sein même de la nation. Autant dire que Tamao voyait ces commerçants un peu trop blanc d’un mauvais oeil, lui qui avait été abreuvé des histoires terrifiantes qu’on racontait sur ces occidentaux venus déposséder le peuple japonais de ses racines. Il n’était pas plus cultivé qu’avant, considérant cela comme une perte de temps, mais se sentait capable de défendre sa “culture” avec hargne.
1895年4月10日
台湾島ー台北C’était la toute première fois que Tamao quittait son pays natal. On pourrait croire qu’en plus de deux cents années d’existence il avait ressenti le besoin de voir du pays, mais la vérité était toute autre. Les récits qu’il entendait de la part d’étrangers installés au Japon, ou encore de la part de japonais partis à l’aventure, lui donnaient toujours une raison supplémentaire de ne pas partir. Pourtant, le voilà au milieu de nulle part, à se battre pour la gloire du Japon. C’était au combat que Tamao s’épanouissait; malgré son côté frêle qui avait fait lever plus d’un sourcil, sa hargne lui avait fait gagner le respect et la crainte des autres soldats. Encore aujourd’hui, Tamao se souvient de cette période comme d’un éveil personnel, une révélation. Il était un monstre, une bête sauvage, et ça lui allait parfaitement. Peut-être était-ce son enthousiasme qui effrayait les autres, ou peut-être leur donnait-il du courage pour massacrer ceux qui osaient s’interposer face à la grandeur du Japon. Ce n’était qu’un début pourtant.
1945年9月10日
東京県ー東京都La guerre venait de se terminer, laissant un pays à feu et à sang. Les années étaient passés bien vite, et Tamao avait encore du mal à réaliser ce qui leur était arrivé. Tout d’abord, les batailles auxquelles il avait participé l’avait fait d’autant plus basculer du côté de la folie, détachant ses émotions du reste de sa personne. Vivre au milieu des cadavres de ses alliés, comme ceux de ses ennemis, n’était pas un mauvais souvenir. Il lui arrivait parfois d’en rêver la nuit, d’y songer lorsque le sommeil le fuyait, sans savoir ce qu’il ressentait vraiment. Massacrer des civils, jouer avec les femmes...les horreurs de la guerre avait forgé son caractère. Cependant il vivait mal cette défaite cuisante face à l’ennemi. Pourquoi avoir accepté cet affront? Rentrer à Tôkyô, voir son pays détruit par les bombardements et les deux bombes atomiques lui faisait mal au coeur, et lui donnait surtout la rage.
Ce ne fut que deux jours après son arrivée au Japon qu’il tomba sur une créature à l’odeur inconnue. Il avait croisé d’autres loups, des vampires, des sorciers...mais cette odeur n’avait rien à voir avec tout ça. Attiré par cette chose, il n'avait pu s'empêcher de l'emmener avec lui. La créature en question portait le nom de Rei, et allait devenir bien trop importante pour lui par la suite.
1970年11月25日
東京県ー東京都ー新宿区La vie suivait son cours, la période d’après-guerre fut complexe pour tout le monde mais chacun trouva son compte. Bien qu’il désirait retourner dans le sud, irrésistiblement attiré par ses anciennes terres, les recherches de Rei sur sa condition empêchait les deux amants de bouger. Tamao suivait le Mephicent de loin, peu impliqué par ces histoires. Cependant Rei n’était pas le seul à souhaiter se renseigner sur sa condition; et bien qu’il pouvait sentir les sorciers, Tamao ne put protéger son amant de sa destinée.
Hiraoka Kimitake, plus connu sous le nom de Mishima Yukio, accompagné de ses deux fidèles Morita et Koga, tous trois dotés de pouvoirs, ont réussi par un quelconque miracle à enchaîner le Mephicent. Peut-être cherchaient-ils un moyen de rendre au Japon sa grandeur, peut-être voulaient-ils se battre pour la gloire du pays...leurs idées n’étaient pas incompatibles avec celles du petit couple, mais ces simples chaînes donnaient automatiquement un rapport de force que les deux hommes voyaient d'un mauvais oeil.
Tamao finit tout de même par sympathiser avec Morita, méfiant de Mishima, et suivit l’organisation de ce dernier. Redorer le blason du Japon, redonner les pouvoirs à l’empereur, relever le pays que sa défaite avait mis à genoux...et surtout virer ces étrangers qui avaient osés poser le pied sur leurs terres pour tout chambouler. Mais lorsqu’on vit aussi longtemps, on comprend vite que les choses vont mal tourner avant même qu’elles n’entament une pente dangereuse. Le désir de suicide de Mishima ne pouvait que les mener à la destruction de leur organisation.
“Rei, tu retrouveras bientôt ta liberté.” avait-il murmuré, peu de temps avant le coup d’Etat mal organisé qui allait coûter la vie à deux des trois geôliers de son démon. Ce n’était toujours pas assez...mais peut-être que le temps allait leur filer un coup de main, pour une fois.
2011年3月11日
埼玉県ーさいたま市370 ans. Ou presque. Jamais encore Tamao n’aurait songé qu’il vivrait si longtemps. Certes, la mort était venu plusieurs fois frapper à sa porte; mais il s’en était toujours sorti, malgré tout. Quelques années plus tôt, il avait décidé de se ranger en intégrant les rangs de la police, moyennant quelques aides externes et internes pour le placer là. Avoir un oeil sur les flics permettait à sa meute, à laquelle il s’était de plus en plus rapproché après ses déboires démoniaques, de poursuivre ses exactions et sa soif de conquête. Il en avait vu, des choses. Il avait assisté au terrorisme pour la première fois de l’histoire, vu des gens mourir à cause de tremblements de terre, rencontré toutes sortes de créatures. Mais pourtant, la seule chose qui le marqua durant ces nombreuses années fut ce fameux 11 mars 2011. Les tremblements de terre, Tamao s’en contrefichait. Il avait assisté à tellement de secousses, dont certaines plus violentes que d’autres, qu’il n’était plus à ça près. Cependant ce qu’il craignait par-dessus tout, sa peur la plus irrationnelle pour un être immortel, était le tsunami. Lorsque le garou apprit l’existence de cette immense vague qui fonçait droit sur son pays bien-aimé, des souvenirs vieux de 300 ans firent surface. Rei eut bien du mal à le rassurer, à cet instant précis. Silencieux face au poste de télévision, la mâchoire crispée, le loup fixait l’écran sans vraiment le voir. Il était persuadé que la mer n’allait pas tarder à les engloutir ici également, même s’ils étaient protégés par la grande capitale un peu plus au sud. C’était cette peur irrationnelle du tsunami qui l’avait fait emménager à Saitama, loin de la côte, dans l’espoir de survivre...et ce alors qu’il ne risquait plus de mourir noyé depuis des années. Cette phobie, aujourd’hui encore, hante son esprit.
現代
東京県ー東京都Les petites guéguerres que se livrent les gangs de Tokyo amusent beaucoup Tamao, qui observe tout ça à la fois en interne et en externe. Son travail au sein de la brigade anti-gangs lui permet à la fois d’aider sa meute selon la volonté de son Alpha, mais également de garder un oeil sur les autres gangs et leurs territoires un peu trop invasifs à son goût. Au sein de la police, la corruption est de mise; pots de vin, intimidation, charme, chantage...il n’est pas le seul à défendre les siens, à l’évidence.
Depuis le vol de l’artefact qui retenait si bien son amant, Tamao observe Rei accumuler de la puissance d’un oeil intéressé. Les démons ne lui ont jamais fait peur, au contraire; lui qui commençait à s’emmerder dans cette vie trop longue vient enfin de trouver quelque chose d’amusant à observer. Restait encore à savoir si sa meute se placerait en ennemi des Mephicents, le condamnant à être à jamais tiraillé entre deux mondes...